Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
Recherche d'évènements (agenda)
Ils n’auraient jamais osé en rêver et pourtant… Pour les médias comme pour l’opposition, le scandale Benalla est du pain bénit. En plein milieu de l’été, alors que la presse ne sait plus quoi publier pour ses lecteurs et qu’elle ressort comme à l’accoutumée ces éternels marronniers, un nauséabond scandale politique tombe à pic.
Pour l’opposition, qu’elle soit de droite ou de gauche, c’est presque trop beau pour être vrai. Alors que celle-ci depuis un peu plus d’un an n’a pas encore trouvé sa place de contradicteur ni de force de propositions, c’est la présidence elle-même qui lui livre sur un plateau l’occasion de se faire entendre et de montrer ses contradictions. En effet, qui n’a pas encore à l’oreille, les commentaires du candidat Macron sur l’exemplarité et sur le changement en politique? Dans notre société ultra-connectée, rien ne se perd et les médias ont eu vite fait de ressortir des enregistrements de déclarations et autres promesses de campagne sur le dit sujet plaçant ainsi le président en porte à faux avec ces anciennes déclarations.
Des bavures et des erreurs, il y en aura toujours. Nul pouvoir politique ne pourra les éviter. Par contre, ce qui est incompréhensible et inacceptable, c’est de tenter de les couvrir. Là, le président Macron prend les Français pour des imbéciles et ceux-ci ne lui pardonneront pas, surtout ceux qui avaient mis en lui tous leurs espoirs d’un avenir meilleur.
Certains vous diront qu’il ne s’agit que d’un fait divers et que le transformer en scandale d’État, tient de la manœuvre politique. Certainement et alors? Quand une affaire existe, elle se doit d’être révélée. Les politiques entre eux, ont leur partition à jouer et espérons que l’opposition quelle qu’elle soit saura jouer son rôle.
Mais si les médias et les politiques réussissent à tirer leur épingle du jeu de la révélation de ce scandale, qu’en est-il des Français? Eux entre désillusions et sourires goguenards, ils sont les grandes victimes de ces divulgations. Car le Benalla-gate leur rappelle que le droit de manifester reste un droit dans la loi mais pas vraiment dans les faits puisqu’ils risquent de se faire cogner dessus par un barbouze qui n’est même pas autorisé à le faire. Mieux encore, celui-ci le fait devant des représentants des forces de l’ordre qui ne réagissent pas. On comprend donc qu’ils le connaissaient et qu’ils le pensaient intouchable. Pire encore, le barbouze le fait devant témoin et s’inquiète à peine d’être filmé. Son sentiment d’impunité fait peur.
On comprend vite que ce même sentiment vient du fait qu’il travaille directement pour le chef de l’État. Qu’il est largement rétribué et gâté pour ses fonctions pas très claires d’ailleurs de garde du corps, accompagnateur de champions du monde, cogneur et quoi d’autres encore?
Alexandre Benalla avait d’ailleurs raison de ce sentir invincible puisque le président de la République depuis l’éclatement du scandale n’a pas réagi comme il aurait dû et a pris pour ce butor de bien grands risques. Celui de perdre sa réputation d’exemplarité à laquelle certain pouvait encore croire. A se demander à juste titre, quel cadavre il existe entre eux pour couvrir le premier ainsi?
Aujourd'hui 31e et dernier jour du signe astrologique du Cancer. Selon le dicton, "sainte-Madeleine fait la noisette pleine le blé épié et le raisin coloré". Sont nés notamment ce jour: le physicien Gustav Ludwig Hertz, le boxeur Marcel Cerdan, l'homme politique Guido de Marco, la chanteuse Mireille Mathieu, l'émir Mohammad ben Rached Al-Maktoum, l'actrice Selena Gomez. Pas de journée mondiale. En France bonne fête aux Madeleine et Wandrille!