"Tout le monde sait que dans le changement, il y a des gagnants et des perdants". On nous dit cela avec une mine sentencieuse. Fake news.
Après guerre, le changement battait son plein. Et il était heureux. Et toutes les théories du changement étaient aussi heureuses. On parlait d'ailleurs de jeu à somme positive. Tous gagnants.
Une raison se trouve chez Maslow, l'homme de la pyramide. Sa théorie est que l'homme se développe comme un arbre. S'il a les conditions qui lui sont nécessaires, il donne ce qu'il est le seul à pouvoir donner : "la réalisation de soi". On retrouve la maxime des existentialistes : "on ne naît pas homme, on le devient".
C'est cela le changement, devenir quelqu'un d'unique. C'est réaliser un potentiel qui nous est propre (une idée d'Aristote). Voilà pourquoi le changement peut être heureux.