OGAWA Ito
Le Ruban
Du même auteur, Ogawa Ito, que
Le Restaurant de l'amour retrouvé, il semble qu'une voix nous murmure ce roman à l'oreille, tendre et gourmande. Une voix qui, même aux heures d'ombre, fait le pari de la vie.Cela commence comme un conte par une grand-mère, une petite fille et un oiseau.
Une grand-mère fantasque et passionnée d'oiseaux trouve un œuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l'oiseau qui éclot le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à sa petite-fille, est le ruban qui nous relie pour l'éternité.
Un jour, l'oiseau s'envole et pour les personnes qui croisent son chemin, il devient un signe d'espoir, de liberté et de consolation.
Ce roman grave et lumineux, où l'on fait caraméliser des guimauves à la flamme et où l'on meurt aussi, comme les fleurs se fanent, confie donc à un oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires. Un messager céleste pour des histoires de profonds chagrins, de belles rencontres, et de bonheurs saisis au vol.
Pendant que je suis à l'école, elle monopolise le balcon à l'étage, celui où l'on étend le linge chez les Nakazaro, elle y passe toute la journée à observer les oiseaux. En se balançant tranquillement, bien installée dans son rocking-chair en rotin préféré..."
- Dis, et si on prenait le thé ? je vais te préparer un bon thé au lait. Regarde, j'ai acheté les choux à la crème que tu aimes. J'ai soulevé l'élégant sac en papier bleu marine et le lui ai tendu.
- Ah, c'est délicieux ! Il n'y a pas à dire, les choux de cette pâtisserie sont de première classe. Les yeux plissés, Fû cachait sa bouche pleine derrière sa main. Quand elle mange quelque chose de sucré, elle a l'air vraiment heureuse. "Première classe", c'est son expression favorite.
- La pâte est bien croustillante et l'intérieur rempli de crème jusqu'au fond. C'est rare de trouver des choux à la crème aussi généreux. On croque dedans plein d'espoir, mais en général, ils sont tout mous.