La vie s'améliore après 50 ans ! Un article de Slate.fr
Le nom anglais de ce phénomène est un peu plus parlant: «midlife crisis», la crise du milieu de la vie. Ce moment où l'on se retourne pour constater ce que l'on a accompli et où l'avenir peut être perçu comme terrifiant. Baisse de la productivité, de la créativité, déclin général, dépression... Ce passage n'est pourtant pas obligé, loin de là, explique Jonathan Rauch, 58 ans, journaliste éditorialiste et auteur américain de The Happiness Curve: Why Life Gets Better After Midlife (La courbe du bonheur: pourquoi la vie s'améliore après le milieu de la vie).
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N.D.LR
Je confirme et comme Tino Rossi je vous dis que "la vie commence à 60 ans !" A 62 ans pour vous maintenant, désolé. En ce qui me concerne, j'ai eu la chance de pouvoir partir en retraite le jour de mes 60 ans. J'aurais pu travailler encore cinq ans et gagner plein de sous. Mais j'ai préféré partir et profiter pleinement de mes dernières années. Ce fut, avec mon arrêt total du tabac, il y 24 ans, la meilleure décision de ma vie.
- Depuis, j'ai vécu deux années à la Réunion, où je travaillais avant ma retraite.
- Puis 7 années en Thaïlande (Koh Samui , 5 ans et Koh Phangan : 2 ans.
- Puis 2 années en Crète (Ammoudara)
- Depuis 3 mois je suis maintenant en Andalousie, à Manilva, à 40 km de Gibraltar.
J'ai maintenant 71 ans (72 cette année) je suis en pleine forme à tous points de vue, et plus j'avance en âge et plus j'apprécie le troisième âge et j'espère bien en faire autant avec le quatrième âge.
Même si tout s'arrête demain, j'aurais rempli mon objectif de toujours : ne rien avoir à regretter quand je disparaîtrais. Je me suis bâti exactement la vie que je souhaitais. J'ai été deux fois marié et j'ai eu deux fois deux enfants quand j'étais jeune. En revanche, je voulais arriver à la retraite célibataire et c'est ce qui est arrivé.
Arrivé à la retraite je voulais m'occuper enfin de ma santé et j'y suis parvenu : après avoir frisé les 95 kg pour 1,78 m, je pèse maintenant 20 kg de moins, soit le poids qui était le mien quand j'avais 30 ans.
J'ai fumé de 15 à 48 ans, comme un pompier. Quand j'ai arrêté complètement j'en "tais rendu à trois paquets de Marlboro par jour. J'ai remplacé le tabac par le sport et ce fut la meilleure décision de ma vie. Très sincèrement quand j'avais 50- 55 ans, je ne me voyais pas dépasser les 60 ans. J'étais gros et gras, je mangeais comme un porc, et buvais comme un trou.
Arriver à l'état dans lequel je suis maintenant, en étant retraité et célibataire, c'est-à-dire sans personne à mes côtés pour m'aider à me refréner, ne fut pas une mince affaire. Si j'ose dire !
Je me suis promis après l'échec de mon second (pas deuxième) mariage, de ne jamais plus me remarier, ni même de cohabiter, et j'y suis parvenu. Ce qui, en Thaïlande, fut méritoire car tous mes amis, un jour ou l'autre, se sont retrouvés en ménage avec une Thaïlandaise. Je fus le seul à ne jamais sauter ce pas, même si je fus également un de ceux qui ont le plus profité des joies célibat dans ce pays, la Thaïlande, ou rester célibataire, pour un sexagénaire en bonne santé, est un exploit.
Depuis la Crète, et maintenant en Espagne je n'ai pas touché une femme depuis tout ce temps. C'est pourquoi j'en ai profité pour résoudre, à ma façon, le problème qui taraude tous les hommes depuis la nuit des temps : ne plus dépendre d'une femme pour avoir du plaisir. J'en suis même arrivé au point d'avoir, depuis quelques années, beaucoup plus de plaisir qu'avec une femme ! Et à profiter, à mon âge avancé, de sacrés orgasmes, quasiment journaliers.
Non, ce n'est pas ce que vous pensez !
Tous les hommes d'un âge certain vous le confirmeront : la masturbation de nos jeunes années est quasiment inapplicable après 50-60 ans. De plus, le plaisir qu'elle pourrait provoquer est ridicule par rapport à un coït, même banal.
Tous les détails sont dans la rubrique sexualité de ce site. Ceux et même celles que cela intéresse pourront s'y reporter utilement. Je dis celles car il se trouve que les hommes ne sont pas les seuls à avoir des problèmes sexuels après 50-60 ans. Leurs compagnes sont en effet directement affectées par les aléas de la sexualité de leur compagnon. Et ont souvent moins de gêne ou de scrupules à se renseigner sur les façons possibles de remédier à ces problèmes.
Contrairement à une opinion malheureusement encore trop répandue : chez un homme, comme chez une femme m'a-t-on dit, il n'y a aucune raison physique pour que la sexualité s'arrête à partir d'un certain âge.
Comme souvent, c'est tout dans la tête. Malheureusement, en matière de sexualité il est très difficile, surtout à un certain âge, de se remettre en question, et encore plus, de sortir des sentiers battus.
Comme je le dis toujours : le vieillesse est un naufrage...si on n'apprend pas à nager !