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Critiques Séries : Castle Rock. Saison 1. Episode 4.

Publié le 01 août 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Castle Rock // Saison 1. Episode 4. The Box.


Après une solide introduction, Castle Rock développe un peu plus son histoire cette semaine avec « The Box ». L’ambitieuse série produite par J.J. Abrams imaginant une histoire qui aurait pu être écrite par Stephen King tente alors ici de mélanger tout un tas de choses encore une fois.

« There’s a lot of history in this town, and not all of it good »

Quand Molly Strand dit ça dans cet épisode, on comprend tout de suite à tout ce que cela fait référence car de nombreuses histoires se déroulent à Castle Rock chez King. Mais tout cela est aussi une occasion de rappeler que tout ce qui se passe ici dans la série Castle Rock n’est pas non plus toujours bon. Tout cela permet de plonger petit à petit (mais sûrement) dans le passé de la ville (et donc dans les histoires précédentes de King se déroulant à Castle Rock). Tout ce qui se passe dans les premières minutes de cet épisode nous plonge dans une atmosphère intéressante et donne l’impression d’être une continuation de l’histoire déjà présentée dans les trois premiers épisodes. C’est rassurant mais je dirais que pour le moment « The Box » est ce que Castle Rock a fait de mieux.

Mais avant le troisième acte explosif de cet épisode (qui vient nous prendre de court), je dirais que tout ce qui est fait dans cet épisode propose des pistes pour la suite de la saison qui sont vraiment intéressantes. La série développe alors les personnages en leurs offrant plusieurs strates d’intrigues et ajoute en plus de ça des éléments narratifs importants pour la suite de la saison sans pour autant sacrifier la tension et la texture du travail effectué dans les premiers épisodes. Quand le passé de Henry Deaver commence lui aussi à ressurgir, alors Castle Rock continue de plonger dans le passé comme une certaine forme de nostalgie mais qui pour le coup est bien placée. Castle Rock continue de puiser son inspiration également dans ce que d’autres réalisateurs ont pu faire du travail de King et notamment en puisant du côté du cinéma de John Carpenter (l’un de mes réalisateurs favoris de ce monde) et avec un angle qui apparaît presque Lynch-ien par moment se rapprochant de Twin Peaks. En reprenant un peu tout ce que Castle Rock peut inspirer ici et là, je dois avouer que le résultat est à la hauteur des attentes et je ne m’y attendais pas du tout. Vive Castle Rock !

Note : 9/10. En bref, une belle réussite.


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