Lors du dernier concert en plein air à Deer Valley, nous avons écouté Aiko, un groupe de Nashville, au Tennessee, formé en 1984, dans la même lignée et le même esprit que les Grateful Dead, ce groupe psychédélique fondé à San Francisco, à l’époque des hippies, dans les années 60.
Ces chanteurs avaient donné naissance aux « Dead Heads » comme s’appelaient ses fans qui étaient, et sont toujours, un phénomène américain tout à fait unique. Ce sont les mêmes fans qui, depuis les années 1970, ont toujours voyagé par monts et par vaux pour suivre ce groupe emblématique dans le plus grand nombre de spectacles ou de festivals possibles.
La soirée de Mercredi n’était pas différente car une foule de ces fans était en totale communion avec Aiko qui égrenait les airs des Grateful Dead comme on égrène un chapelet.
Ce qui fut remarquable, aura été d'observer cette foule de fans vieillissants, la plupart entre la cinquantaine et la fin des soixante-dix ans, avec certains d'entre eux à peine capables de marcher, mais faisant leur maximum pour danser devant l'orchestre, exprimant collectivement ce dernier hourra des Baby Boomers.
Cette génération spéciale ne mourra-t-elle donc jamais ?