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Critiques Séries : Who is America ?. Saison 1. Episode 4.

Publié le 06 août 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Who is America ? // Saison 1. Episode 4. 104.


Je pense que ce quatrième épisode de Who is America est le plus surréaliste de tous avec l’apparition d’un nouveau personnage : OMGWhizzBoyOMG!, un faux Youtuber finlandais qui va se moquer du sénateur shérif Joe Arpaio, que Trump a gracié malgré ses actions. Sacha Baron Cohen démontre dans cet épisode qu’il est réellement capable de rester stoïque face à des situations qui sont particulièrement hilarantes : que cela soit de parler de pédophilie (et pédopornographie) ou encore avec Erran Morad qui se moque encore une fois de personnalités américaines à qui il inculque des idées afin de s’en sortir face à des terroristes. C’est d’ailleurs sur Erran Morad que l’épisode s’ouvre cette semaine avec Shaun McCutcheon, un conservateur américain qui, après l’épisode,  va avoir énormément de mal à retrouver du boulot dans l’élite conservatrice américaine. La façon dont Sacha Baron Cohen est capable de ridiculiser ces personnalités est étonnante et surtout la facilité avec laquelle il est capable de se moquer d’eux et eux avaler tous ces bobards. Quand il crie « Here comes pork », avec un morceau de porc dans les mains, on se rend compte à quel point tous ces supporters de Trump sont de la confiture qui sont données à Cohen et ce dernier ne sait pas comment résister pour se moquer d’eux.

Cet épisode marque également le retour de Gio Monaldo alors que ce dernier négocie avec un fabricant de yacht pour Bashar Al-Assad. L’histoire est hilarante, pas seulement pour ce qui est raconté, mais aussi pour la situation en elle-même qui est particulièrement absurde. Le but de ce yacht serait alors d’attaquer des réfugiés syriens et faire du trafic humain. Sauf que l’on se rend rapidement compte que le commercial est capable de produire un yacht pour ce genre de personnes, sans qu’il y ait de problèmes. La façon dont Who is America montre la vraie face des gens est étonnante, et c’est aussi un truc étonnant que l’épisode met en scène intelligemment. Car Baron Cohen met tout cela en scène avec un sérieux étonnant qui change de ce que l’on a pour habitude de voir. Personne à part lui n’est capable de faire une série de ce genre là. Si la partie avec N’Degeocello est peut-être un peu borderline voire too-much, je dirais qu’encore une fois Who is America fait ce qu’elle a été créée pour faire. Globalement, cet épisode est donc réussi même si le dernier segment est loin d’être le meilleur de tous. Quoi qu’il en soit, j’ai déjà hâte de voir la suite car 25 minutes c’est tout de même sacrément court.

Note : 6/10. En bref, j’attendais un peu plus de cet épisode.


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