- Communisme : les outils de productions ne sont pas privés
- Capitalisme : les outils de productions sont privés
- un système fonctionne s’il sort plus de gens de la pauvreté qu’il n’en rentre
- la pauvreté se mesure en absolu. Pas en “pourcentage de gens qui gagnent x”, car sinon il suffit d’appauvrir tout le monde pour considérer qu’il y a moins de pauvres… (précisément ce que je reproche au calcul de seuil de pauvreté actuel, c’est un pourcentage).
- Dans les pays communistes, la majorité a été appauvrie. On a constaté des famines, des épidémies là ou il n’y en avait pas auparavant. Des gens qui étaient nés non pauvres ont été appauvris (c’est le but), mais ça n’a pas permis de sortir les pauvres de la pauvreté.
- Pire : des gens ont été sans raison jetés dans des camps. Pour moi ça devrait être un critère d’échec à lui seul. Lénine, dont Mme Garrido nous dit qu’il est plus sympa que ce qu’on nous dit, a inventé les goulags. A son arrivée au pouvoir, il a mis en place une police politique, la Tchéka. Citons un de ses illustres chef : “Nous ne faisons pas la guerre contre des personnes en particulier. Nous exterminons la bourgeoisie comme classe. Ne cherchez pas, dans l'enquête, des documents et des preuves sur ce que l'accusé a fait, en acte et en paroles, contre le pouvoir soviétique. La première question que vous devez lui poser, c'est à quelle classe il appartient, quelle est son origine, son éducation, son instruction et sa profession”. C’est là aussi une constante dans les régimes communistes : l’autorité. Et ça leur est nécessaire : comment faites vous pour tout collectiviser si des individus refusent de rentrer dans ce modèle? Par la force…
- Je fais le parallèle : a t-on systématiquement vu des gens chercher à franchir les barbelés de pays capitalistes en disant “non ! je ne veux plus de libre échange”?
- le capitalisme de connivence : Le capital appartient à des personnes privées, mais son acquisition s'est faite par des privilèges étatiques (réglementations, subventions, corruption, détournements, réserve fractionnaire des banques). Le capital est donc détenu par une oligarchie ayant mis directement ou indirectement la force de l'Etat à son service.
- le capitalisme libéral : Le capital appartient à des personnes privées qui l'ont acquis grâce à des échanges libres dans le cadre d’une économie de marché.
- Le capitalisme d’état : Le capital n'appartient plus désormais à des personnes privées, mais à l’état lui-même (une différence avec le communisme, c’est que ce dernier a pour objectif de supprimer l’état). Mais on est vraiment borderline par rapport à “est ce du capitalisme?”.