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Afghanistan : malgré les combats, des secours en fioul, moyens médicaux et eau potable parviennent à l’hôpital de Ghazni

Publié le 14 août 2018 par Frédéric Joli

Afghanistan : malgré les combats, des secours en fioul, moyens médicaux et eau potable parviennent à l’hôpital de GhazniFace au intenses combats qui ensanglantent depuis 5 jours la ville de Ghazni au centre de l’Afghanistan, le CICR est parvenu à approvisionner l’un des principaux hôpitaux de la ville notamment en médicaments et fluides chirurgicaux. A cela s’ajoute de l’eau potable, des moyens de production en électricité pour les blocs opératoires ainsi que des moyens pour la gestion des dépouilles mortelles.

« Nos équipes saisissent toutes les occasions pour soutenir l’hôpital que nous continuerons d’aider tant que les besoins seront là et que les conditions le permettront », explique Juan Pedro Schaerer, chef de la délégation du CICR en Afghanistan.

Les combats dans Ghazni ont débuté le 10 août dernier et se sont intensifiés pendant le week-end. Le système de télécommunication est en panne et il n’y a pas d’électricité. Certaines personnes ont réussi à quitter la ville, tandis que d’autres se terrent chez elles. La nourriture et l’eau sont devenues rares. Des pertes sont signalées quotidiennement mais le bilan humain demeure à ce jour incertain.

« L’hôpital fait face à un afflux massif de blessés qui risque de s’aggraver dans les jours à venir, s’inquiète Scott Doucet, chef de la sous-délégation du CICR pour le centre de l’Afghanistan.

20% de la population de Ghazni dépend du système d’approvisionnement en eau de la ville, particulièrement affecté par les combats actuels. Le CICR tente de pallier cette pénurie par une noria de camions citernes à destination d’environ 18 000 personnes.

Quant à la gestion des dépouilles mortelles, après avoir été ramassées par les volontaires du Croissant-Rouge Afghan, elles sont remises à leurs familles ou dirigées vers les morgues des hôpitaux ou de bases militaires. 500 sacs mortuaires et 250 cercueils supplémentaires sont à ce jour parvenus sur zone.

« Nos préoccupations demeurent la protection des civils et l’accès aux soins pour les blessés. A cela s’ajoute, bien entendu, la protection et le respect des structures et des personnels de santé  » conclut Juan Pedro Schaerer.


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