Plus de 13 millions de personnes subissent dans le Sahel le double impact du changement climatique et de la violence. À Tillabéri, au sud-ouest du Niger où la sécheresse est récurrente, les récoltes ont été insuffisantes. Les pasteurs quant à eux ne trouvent plus suffisamment de quoi nourrir le bétail. Résultat : production agricole minime, raréfaction des pâturages et mort inéluctable du cheptel.
Pour prévenir la disparition des troupeaux, le CICR a mis en place depuis le début de l’année une douzaine de banques d’aliments pour le bétail. À ce jour, 13 500 personnes ont pu acheter à prix bas plus de 568 tonnes de céréales.