Ce matin, on démarre ! Rdv à 7h30 au petit déjeuner, pour un départ prévu à 8h. Philippe est déjà là quand on descend, c’est lui qui nous emmène à Hella, où on va retrouver Coralie, notre guide.
Philippe Patay, c’est lui qui a monté Fjallabak, l’agence de trek avec laquelle on part. Il connait l’Islande et ses légendes, et d’ailleurs après un copieux petit-déjeuner, nous voilà partis en 2 voitures, une avec Quentin, et l’autre avec Philippe, qui commencera à nous raconter des histoires sur ce pays, ses volcans, sa flore, sa population… Les pipelines de vapeur en zigzag pour casser la vitesse, les routes courbes pour que la neige ne s’accroche pas, la ville qui construit un stade de foot couvert, chauffé par géothermie, les serres chauffées qui permettent d’avoir des fruits et des légumes, la difficulté dans certains endroit d’avoir de l’eau froide (!!), les effets de l’éruption du Laki en 1783, on ne voit pas le temps passer ! en plus avec des paysages toujours étonnants…
On est accueillis à l’entrepôt Fjallabak à Hella par Coralie, qui nous attend de pied ferme. Avec un café, un thé et des petits gâteaux, il faut prendre des forces pour bien commencer !
Nathalie a en fait rencontré Coralie l’année dernière lors d’un séjour dans le Mercantour, et elles ont eu l’idée de monter cette aventure islandaise, et en faisant appel à ses amis, Nathalie a pu former ce groupe !
On reprend la voiture, et après un tour chez le poissonnier (que ça fait envie !!!)
pour le repas de ce soir qui est dans la remorque, comme toute la nourriture nécessaire à tout le séjour et nos sacs suiveurs, nous voilà en route vers le début de la randonnée…
ça y est, on est en piste !
L’Hekla se cache… Bon, en fait, on va un peu lui tourner autour aujourd’hui.
Quentin et Philippe finissent par nous déposer en face de la fissure de Valagjiá. Alors ça pour une surprise ! J’avais déjà commencé à comprendre à quel point le volcanisme de l’Islande me ramenait à chez moi, mais là, je suis encore plus bluffée…!!! Ce mélange de rouge et noir… Tellement chouette de le retrouver !!
Après la photo de début de rando,
On se met en route pour la journée, ça y est ! les bâtons sont ajustés, on commence sous un soleil bienfaiteur, qui fait qu’on n’a même pas froid et qu’il faut sortir les lunettes de soleil ! Pendant ce temps, Philippe sera allé poser la remorque avec toutes nos affaires à notre refuge pour ce soir.
Cette vision panoramique à la fois sur l’Hekla et la fissure de Valagjiá. Ou comment marcher bouche bée tout le temps ! Je sens que ça va être ça pendant un moment ce trek ! après être montés sur l’arête le long de la fissure, nous redescendons vers une vallée, en rebondissant sur la mousse. Littéralement. La mousse est… confortable ! les genoux sont contents, le sol est agréable !
Après 1/2h de plaine, nous voilà arrivés à notre première rivière. Helliskvísl elle s’appelle.
C’est donc pour ça qu’il fallait prendre des sandales de gué ! Les ponts, y’a pas. Alors on écoute et on observe : un passage large, c’est moins profond et avec moins de courant. Et pour être sûrs de pas complètement se tremper, ben… en plus de changer les chaussures, on passe… En culotte !
C’est froid, mais heureusement, le soleil est là ! on en profite donc pour s’arrêter déjeuner, les sandwiches qui ont été préparés par Coralie avant notre départ. On n’en revient toujours pas de la météo idéale : on n’avait que de la grisaille depuis hier, et surtout, on nous a dit qu’il pleuvrait tout le temps ! On savoure notre chance avec quelques chocolats avant de reprendre la route.
Ensuite, c’est parti pour la traversée du champ de lave pétrifiée Lambafitjarhraun : encore une fois, une « texture » bien particulière : on croit marcher sur des rochers, mais en fait, ils s’enfoncent ! comme dans la mousse, sauf qu’en dessous aussi, c’est assez meuble ! du coup le « je saute d’un rocher à l’autre » est impossible. Les bâtons sont là pour tâter le terrain avant de poser le pied suivant !
On arrive dans un paysage avec des couleurs impressionnantes : toutes ces nuances sont envoutantes !
Et puis, c’est la traversée du désert. Enfin, un petit, ça va. Note pour les prochaines fois : PENSER A NETTOYER REGULIEREMENT L’OBJECTIF, cette trace à droite m’aura suivie une bonne partie de la journée !
Nous arrivons ensuite au col de Lambaskarð, avec même quelques moutons, pour confirmer qu’on est bien au col des moutons.
Au moment de rentrer dans les gorges du torrent menant au lac Sauðleysuvatn, on croise un chien. Si, si, regardez bien il est tout fier, le nez en l’air, perché en haut de cette falaise !
Que cette pause au bord de la rivière est magique… Le soleil, le bruit de la rivière, le bonheur d’être en pleine nature, loin de tout…
On remonte ensuite vers le lac Sauðleysuvatn. Il est beau, calme, grand ! Il ferait chaud qu’on aurait presque envie de s’y baigner… !
Bon, en vrai moi il faut pas me pousser longtemps, alors j’y vais quand même, rapidement suivie par Valérie, puis Coralie « je ne peux pas laisser faire ça sans y aller moi aussi ! »
on n’a pas les maillots, mais c’est pas grave, hein ! (par contre, comme justement, on n’a pas les maillots, je ne montrerai pas d’autres photos, mais là, c’est bien moi !)
Finalement, on reprend la route, et cette fois, on ne s’arrête pas avant d’être arrivés au refuge de Landmannahellir. La remorque est bien là qui nous attend, et après avoir pris possession des lieux, c’est l’heure de l’apéro-lecture-de-carte pour comprendre un peu mieux où on est !
Miam !
Dîner interrompu par un « MAIS IL PLEUT !! » alors qu’on avait laissé les vêtements sécher dehors… :p Puis finalement, le temps pour certains de prendre un cigare et un whisky (ou whiskey ? je ne sais pas d’où il était), et c’est l’heure de l’extinction des feux. Demain, réveil à 7h, départ à 9h !
Statistiques pour la journée : 13,1 km pour presque 5h de marche (mais c’était tellement beau qu’il fallait le temps de tout intégrer !)
pour retrouver la trace GPS : https://www.visugpx.com/9dhaOlpvph
et toutes les photos de la journée :