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Critiques Séries : Castle Rock. Saison 1. Episode 7.

Publié le 22 août 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Castle Rock // Saison 1. Episode 7. The Queen.


Après avoir pris quelques mauvaises idées ici et là, Castle Rock revient ici à quelque chose d’un brin plus intéressant dans cet épisode alors que le silence parvient à créer quelque chose d’assez étonnant et effrayant à la fois. Maintenant que l’on en a appris un peu plus sur The Kid, la série peut reprendre son cours. Alors que Hulu vient de renouveler Castle Rock pour une saison 2, la série démontre avec « The Queen » qu’elle n’a pas fini de nous surprendre. C’est sûrement l’un des épisodes les plus efficaces que l’on ait pu voir depuis le début de la saison et surtout un antidote intéressant aux échecs de « Filter ». Cet épisode décide de faire des choses plus simples et aussi aussi de plus complexe. Tout cela est paradoxal mais je dois avouer que Castle Rock parvient à faire des choses intéressantes qui changent la donne. L’épisode nous fait naviguer entre des scènes et des conversations que l’on a déjà vu mais tout cela en nous le montrant du point de vue de Ruth Deaver. Et l’expérience de Ruth est complètement différente de ce que les autres ont pu expérimenter dans les épisodes précédents.

Il y a aussi quelque chose de doux-amer dans cet épisode et la façon dont Castle Rock tente de définir les ressentis de Ruth Deaver. Mine de rien, Sissy Spacek est parfaite et l’on ne pouvait pas demander mieux de sa part. Le casting est très important dans Castle Rock, mais je dirais qu’il y a une poignée de membres de ce casting qui sont réussis et celui-ci en fait partie. Son sourire alors qu’elle est assise aux côtés de Henry, tout juste âgé de sept ans, alors qu’elle lui dit Hansel et Gretel. Toute cette partie de l’épisode permet aussi d’explorer d’autres thématiques intéressantes qui changent de ce que l’on a pu voir même si globalement, la narration de la série n’a pas véritablement changé et que l’évolution de l’histoire est encore bien lente. « The Queen » nous montre aussi quelques flashs d’une jeune Ruth, mais la plupart des questions qu’elle se pose sont jouées dans le présent. Ruth est alors au centre d’un monde étrange, et la mise en scène met tout cela en exergue de façon intelligente. Comme dans la première scène de l’épisode qui est là aussi un bon exemple de la réussite de Castle Rock. Quand on voit Ruth Deaver naviguer dans l’espace confus et les changements dans sa vie de tous les jours, elle nous offre des choses palpitantes qui nous offrent de bonnes surprises.

Note : 8.5/10. En bref, Castle Rock reprend des couleurs.


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