Critiques Séries : The Innocents. Saison 1. Pilot (UK)

The Innocents // Saison 1. Episode 1.

Créée par Simon Duric (McMafia, The Crown) et Hania Elkington, The Innocents est la dernière création originale Netflix britannique proposée sur la plateforme de streaming. De toutes les histoires d’adolescents avec des capacités surnaturels, je dois avouer que The Innocents est réussie. On retrouve alors ici tout ce qui fait le succès du genre surnaturel, mais la série décide de prendre un chemin assez calme et doux, qui se ressent également dans la bande son particulièrement réussie de la série et qui colle très bien à l’histoire. La capacité dont est dotée June est comme dans toutes les séries du genre une malédiction pour elle dont elle va découvrir les avantages assez rapidement je suppose. La série parvient à équilibrer l’histoire et les personnages de façon assez stylisée sans en faire des tonnes ce qui est appréciable et change de ce que l’on a pour habitude de voir. On est loin d’un Riverdale ou encore de Cloak & Dagger pour ne citer qu’elles. La romance qui est au coeur de The Innocents est l’un des atouts charmes de cette série qui permet aussi de canaliser l’émotion et de proposer des intrigues réfléchies avec des moments où le danger vient forcément frapper à la porte de ces petits personnages. Comme Cloak & Dagger sur Freeform, The Innocents parvient à nous faire aimer les deux héros de la série. Ils sont incarnés avec beaucoup de charme et je dois avouer que j’aime ça.

Lorsque deux adolescents, Harry et June, fuient leurs familles pour être ensemble, leur fuite est entravée par une découverte extraordinaire – la capacité de June à se métamorphoser. Alors que le jeune couple lutte pour contrôler cet étrange et nouveau pouvoir, un mystérieux professeur révèle que June n’est pas seule : de nombreuses personnes sont capables de se transformer comme elle, et il lui promet de la guérir et de la réunir avec sa mère qui a déserté depuis 3 ans. Mais alors que leur aventure devient de plus en plus dangereuse, l’amour que les deux adolescents se portent est mis à rude épreuve et ils se retrouvent confrontés à un choix : maintenir leur rêve innocent vivant ou accepter que leur vie change et ainsi tout risquer.

Sorcha Groundsell et Percelle Ascott ont une complicité étonnante qui est palpable dès ce premier épisode. J’ai forcément hâte de voir la suite étant donné que ce côté Roméo et Juliette de la chose a du potentiel. Les deux veulent s’enfuir car le père de June, qui est au courant des pouvoirs de sa fille (et que cette dernière découvre petit à petit), veut l’envoyer sur une île reculée d’Ecosse. Guy Pearce joue alors le rôle du chef d’orchestre et pour le coup, je dois avouer que j’aime beaucoup ce que la série parvient à faire de lui. Les deux intrigues vont rapidement converger afin de pouvoir lancer les hostilités de la série sans se poser trop de questions. Je dirais que c’est le genre de séries où ce qui se passe au présent sous nos yeux a moins d’importance que ce qui se passe par la suite. Une bonne partie de ce premier épisode met en place les personnages et les intrigues de façon assez calme. J’espère que la série va nous proposer des flashbacks pour nous remettre dans le bain du passé des personnages. Finalement, avec ce premier épisode, The Innocents sait donner envie d’aller beaucoup plus loin et donc de nous plonger dans cette aventure qui promet pas mal de rebondissements.

Note : 7.5/10. En bref, une installation intelligente et petit à petit qui parvient à nous offrir un récit construit et soigné.