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Esprit es-tu là? Un message spirite de Louis II de Bavière

Publié le 02 septembre 2018 par Luc-Henri Roger @munichandco
Esprit es-tu là? Un message spirite de Louis II de Bavière
En dehors des articles déjà mentionnés dans des posts précédents (1), nous avons encore trouvé plusieurs mentions du roi Louis II de Bavière dans la revue Le Progrès spirite,  l'organe de la Fédération spirite universelle, dont un long message de l'Esprit du roi retranscrit par une médium.
1. Le numéro du 5 mars 1898 évoquait la médiumnité du roi:
Il est notoire que l'infortuné et regretté souverain Louis II, de Bavière, fut aussi un puissant médium dont le noble esprit se dégageait souvent des matérialités de la vie terrestre pour se mettre en rapport avec les intelligences de l'au-delà. C'est ce qui, sans nul doute, donna naissance aux bruits malveillants—émanant, du reste, d'une coterie intéressée — et qui coururent, à un moment donné, sur l'état mental du roi.
2. Les numéros des 5 et 20 octobre 1899 retranscrivent en deux parties un long message de l'Esprit du roi:
Première partie (Numéro du 5 octobre 1899)
MESSAGE SPIRITE
Le 25 août dernier, pendant qu'on fêtait la Saint Louis, nore conversation se porta naturellement sur cet anniversaire, et notre pensée s'attacha à l'Esprit de Louis IX de France, qui fut l'un des principaux guides inspirateurs d'Allan Kardec, ainsi que le président spirituel du groupe si sérieux et si important que le Maître avait fondé autour de lui. Cet anniversaire de la désincarnation de saint Louis fut aussi celui de l'incarnation de cette âme d'élite (quoique hélas ! souvent incomprise) qui fut Louis II de Bavière, ce souverain qui cultiva si noblement les arts et les sciences, dont la vie fut un modèle de pureté et dont la fin tragique, mystérieuse, émotionna le monde entier.
Ne pouvant oublier le cher souvenir de plusieurs messages reçus par elle de Louis II, il y a une douzaine d'années, notre soeur « Espérance » nous proposa de nous montrer un de ces messages, qui semble avoir quelque rapport avec certaines prophéties répandues depuis peu. Nous avons cru devoir mettre cette communication sous les yeux de nos lecteurs, en lui conservant son caractère, son tour particulier, et jusqu'à la simplicité de certaines formes littéraires, afin de laisser absolument intacte la personnalité de l'Esprit. (Il est à remarquer que le style de celte dictée d'outre-tombe diffère de celui qui est propre au médium.)
(N. D. L. R.)
*****
Y a-t-il une fleur plus acceptable que celle de la prière pour les souffrants? Mon but est de rapprocher tous ceux qui ont jadis fait le mal contre moi, soit incarnés, soit désincarnés, afin que je puisse leur en faire la lecture pour leur bonheur.
Ne pouvant faire cette lecture que par l'intermédiaire d'un instrument matériel, j'ai tenté, pour arriver à mes fins, d'impressionner l'esprit d'un de mes médiums, afin qu'elle puisse transmettre ces impressions mentales sur le papier.
Ce médium fut ma compagne bien-aimée, dans une existence antérieure (1), mais elle m'avait trompé avec son page d'honneur.
Au comble du désespoir, je lui fis subir une mort violente.
Ce crime, je l'ai expié dans ma dernière existence terrestre, en subissant une mort terrible et violente ! Quant aux instruments de mon supplice, ils ont inconsciemment servi à réhabiliter mon Esprit— déjà épuré par le repentir de cette faute d'un lointain passé. Alors, non seulement je leur pardonnais ma mort pénible, mais je les bénissais du fond de mon coeur.
Me voyant libre, j'ai voulu, dorénavant, me consacrer à l'oeuvre de la régénération de tous ceux qui m'ont fait jadis du mal, — afin qu'ils puissent me rejoindre dans un monde meilleur, où le crime et la calomnie sont inconnus.
Ainsi, pour moi, il est arrivé que ma réparation est accomplie. Ma dernière existence terrestre s'est passée sans tache, car je n'ai jamais fait de tort à personne. Je ne me suis jamais laissé séduire non plus par les tentations de la vie, aussi séduisantes fussent-elles en apparence.
La véritable passion de ma vie était celle de chercher à procurer le bien-être à mes peuples, en leur laissant la conscience libre. Pour ce but, j'ai lutté, pendant toutes les années de mon règne, contre l'envahissement du parti ultramontain, avec ses vieilles superstitions qui ne sont plus admissibles de nos jours.
Afin que mes voeux puissent être réalisés, j'ai poursuivi mes études, avec un enthousiasme sans bornes, sur la doctrine spirite; j'étais convaincu qu'elle était la plus pure, celle qui se rapprochait le plus des enseignements du Christ.
Allan Kardec, le maître, l'apôtre de cette foi, avait achevé de former (formuler) une doctrine complète, d'après l'inspiration de ses Guides. C'étaient ses oeuvres qui m'avaient enseigné ma propre foi, et je voulais qu'elles fussent répandues parmi mes peuples. D'autres influences intervinrent pour détourner mes desseins.
Quant à mes ennemis — les leçons qu'ils devront apprendre dans l'adversité ne seront pas perdues, pourvu qu'ils arrivent à comprendre leurs torts envers celui qui ne leur a jamais fait de mal, au contraire, qui n'a voulu que leur bien-être !
Ces ennemis peuvent devenir même les instruments de la réhabilitation de ma mémoire — qu'ils ont ternie par leurs calomnies.
La vérité sur mon histoire sera connue à mesure que les coupables qui m'ont persécuté se repentiront de leurs mauvais actes; car c'est alors qu'ils reconnaîtront leurs torts et qu'ils chercheront la réparation par la confession complète de leurs méfaits, en reconnaissant de vive voix que ma foi inébranlable dans la doctrine spirite avait été le mobile de tous les actes de mon règne et de ma vie.
Que Dieu se hâte de délivrer le monde de toutes les mauvaises traditions qui l'enchaînent aux cultes matériels, si contraires à son bonheur, l'empêchant de recevoir les avantages d'un enseignement qui met sa condition sociale et morale hors des contrariétés de la persécution ou du despotisme. Sans cette régénération dans ses croyances, le monde ne sera jamais heureux.
Que mes peuples se rappellent mes paroles et qu'ils les tiennent dans leurs coeurs !
Ce serait leur meilleur tribut d'hommages à la mémoire de celui qui fut leur roi, de celui qui a voulu leur enseigner la vérité selon les lumières de sa foi — ce qui est la Foi de la nouvelle Dispensation, divinement annoncée par l'Esprit de Vérité (dont Allan Kardec fut l'Apôtre — le Révélateur), et qui est le Consolateur promis avec tant de clarté par l'envoyé de Dieu, le Christ.
Priez, ô mes peuples! que les paroles de celui qui fut votre Roi soient exaucées, et qu'ainsi, en embrassant cette Foi, vous soyez délivrés de vos présents fardeaux matériels et moraux; afin que vous puissiez.devenir libres d'agir selon vos propres et puissants voeux.
ESPRIT Louis DE BAVIÈRE. 
(1) Selon un autre message, ce fut dans le VIe siècle, alors qu'il était duc régnant dans le même pays (Dynastie des Agilolfinger).
(A suivre)
Deuxième partie (Numéro du 20 octobre 1899)
MESSAGE SPIRITE Suite
Combien de fois n'ai-je pas voulu vous épargner les ennuis de votre fardeau de superstitions ecclésiastiques — tout en essayant de trouver le moyen de répandre parmi vous ces vérités divines !
Mais, hélas ! il était hors de mon pouvoir de faire marcher mon projet, — l'unique, puis-je dire, que j'avais au fond du coeur,
Puisqu'il était pour moi la clef de la porte de votre émancipation; car vous auriez été délivrés de ce joug vieux et étroit apporté par les émissaires de Rome.
Pensez à moi, et, quand vous m'appellerez, je serai avec vous en Esprit, et plein d'amour pour vous, ô mes peuples bien-aimés !
Et je veux que vous m'écoutiez, en me prêtant vos serments dévoués, afin que vous suiviez loyalement les conseils que je vous envoie par mon Esprit, comme jadis vous m'avez toujours suivi et obéi quand j'ai été parmi vous dans mon corps matériel.
Puissent mes voeux être exaucés !
Comptez sur le dévouement de votre roi, — celui que vous avez appelé le bien-aimé de ses peuples, et qui, maintenant, vous appelle tous, tous, à partager sa félicité et ses jouissances dans le Royaume des Cieux — le Royaume de Dieu, — le Roi de tous.
Pour que ce but soit atteint, ô mes peuples! il faut apprendre, étudier, pratiquer les enseignements de la foi spirite, car muni des connaissances de la doctrine spirite, le monde deviendra plus apte à comprendre ces lois, telles qu'elles sont et telles qu'elles ont toujours été.
Cherchez-le dans les oeuvres divinement inspirées d'Allan Kardec, qui a reçu la mission de répandre la Vérité partout, et qui a fait tout ce qui était en son pouvoir pour achever sa tâche. Que Dieu lui accorde les fruits de ses labeurs ! — si pénibles en raison de l'opposition des adversaires ecclésiastiques et temporels, qui n'ont agi que par orgueil et pour la conservation de leur ancien pouvoir sur l'esprit de leurs semblables.
Que les retardataires aient soin de n'être pas surpris dans leur obstination, lorsque, vers la fin de ce siècle, les Errants viendront prendre une autre incarnation parmi les Incarnés!
Il est à souhaiter que les flots de ces réincarnations ne viennent pas engloutir les pécheurs et les viveurs dans leurs vagues impitoyables !
Car alors, mourant de désespoir, ils seraient relégués dans les mondes inférieurs pour expier leur dureté de coeur.
Les enseignements du Maître, Allan Kardec, ayant été écoutés par les âmes fidèles, le moment redoutable n'aura aucun effet mauvais sur elles, puisqu'elles seront préparées, ri'ayant négligé ni enseignements ni pratiques. Pour elles, les événements ne seront point effrayants, quand même les forces de la nature seraient en pleine action; car il y aura des conflagrations, des inondations, des ouragans et des commotions de toutes sortes.
Les peuples de la terre, voyant ces catastrophes, deviendront plus attentifs aux préceptes de leurs Bons Guides Spirituels, et reviendront à la doctrine du Christ, — celle de l'Esprit de Vérité!
(MESSAGE SPIRITE A MES PEUPLES, envoyé par l'Esprit de Louis II, de Bavière, 13 juillet 1887.)
3. Le numéro du 20 juin 1902 revient sur le message de l'esprit de Louis II de Bavière publé en octobre 1899:
PRÉDICTIONS RÉALISÉES
Depuis un assez grand nombre d'années, les communications d'Esprits obtenues dans les groupes spirites avaient laissé entrevoir l'approche des grandes catastrophes destinées à frapper mais à régénérer l'humanité.
Nos lecteurs peuvent retrouver, dans notre numéro du 20 octobre 1899, un message de l'Esprit de Louis II, de Bavière, obtenu le 13 juillet 1887 par la médiumnité de notre soeur « Espérance »,et dans lequel il est dit :
« Les enseignements du Maître, Allan Kardec, ayant été écoutés par les âmes fidèles, le moment redoutable n'aura aucun mauvais effet sur elles, puisqu'elles seront préparées, n'ayant négligé ni enseignements ni pratiques. Pour elles, les événements ne seront point effrayants, quand même les forces de la nature seraient en pleine action
action CAR IL Y AURA DES CONFLAGRATIONS, DES INONDATIONS, DES OURAGANS ET DES COMMOTIONS DE TOUTES SORTES.
Les peuples de la terre, voyant ces catastrophes, deviendront plus attentifs aux préceptes de leurs bons Guides spirituels, et reviendront à la doctrine du Christ, -— celle de l'Esprit de Vérité .
(1) Articles précédents sur le sujet:

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