
10 à 40 % des sous-munitions n’explosent pas à l’impact exposant ainsi les populations civiles à la façon des mines antipersonnel
Lors de la 8ème Assemblée des États parties à la Convention de 2008 sur les armes à sous-munitions (3 septembre), le vice-président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Gilles Carbonnier, a exhorté la communauté internationale de renforcer la stigmatisation de ces armes inacceptables. » Les opérations de dépollution des terres jonchés de sous-munitions non explosées a progressé de manière importante au cours des 10 dernières années. Ceci a permis d’améliorer la vie des personnes et des communautés touchées par ce fléau, a déclaré Gilles Carbonnier. Outre les 400 km2 de terres dépolluées, les États parties à la Convention ont détruit la grande majorité de leurs stocks déclarés ».
Pour mieux comprendre la réalité des armes à sous-minutions, cliquez ici
D’autres progrès ont été réalisés, dont notamment :
• La norme interdisant les armes à sous-munitions est de plus en plus largement acceptée : la Convention compte aujourd’hui 103 États parties et 17 signataires.
• Les États parties ont détruit la grande majorité de leurs stocks déclarés, soit au total plus de 175 millions de sous-munitions.
• Dix-huit pays (dont 17 sont des États parties) qui fabriquaient auparavant des armes à sous-munitions ont cessé de le faire… Lire la suite
Il y a dix ans, le CICR produisait ce film didactique sur les enjeux de l’élimination des armes à sous-munitions.