Ce que nous dénoncions à l’époque était donc bien réel : l’incroyable collusion d’intérêts entre la garde rapprochée du doyen de la faculté de droit de Montpellier, Philipe Pétel, aujourd’hui suspendu, et les milieux identitaires languedociens… La preuve en est à présent apportée par ce que j’apprends à l’instant dans le cadre d’un « coup de filet dans les milieux d’extrême-droite » par une cinquantaine de policiers de la Sûreté départementale et du RAID…

On sait donc à présent que ce sont des sympathisants de la Ligue du Midi, un mouvement identitaire local, dont j’ai déjà parlé ici. Il s’étaient déjà distingués en saccageant une école dans laquelle ils croyaient que des enfants de migrants allaient être accueillis, en se prenant de surcroit en vidéo diffusée sur les réseaux sociaux alors, c’est assez dire le niveau d’intelligence…

Parmi les suspects, deux fichés S. Surveillés parce que très proches de l’extrême droite radicale. Et, toujours selon nos informations, il s’agit d’un des fils de Richard Roudier, le président de la Ligue du Midi, et du directeur de publication du site internet Lengadoc, déjà évoqué ici.
les enquêteurs se sont intéressés au téléphone portable au nom de l’épouse de Jean-Luc de Boissezon. Il aurait servi a contacter plusieurs des membres du commando qui ont débarqué dans l’amphithéâtre au mois de mars. (source)
Voilà, maintenant, vous savez.