Suite à ce billet, et aux questions qui m'ont été posées, je vous livre quelques précisions.
Voici un extrait tiré de ce site, site d'une entreprise travaillant en collaboration avec l'université de laval au canada, qui entreprend les principales recherches sur le sujet. Cet extrait répertorie divers avantages de cette méthode :
- Une économie d'eau (2 fois moins) et une diminution importante de nématodes sur les parcelles avec BRF versus les témoins pour la culture de tomates au Sénégal (Figure 1, Seck, 1994);
- Une économie appréciable d’eau (4 fois moins) pour des essais en pépinière, Burkina Faso (Zongo, 2007).
- Une augmentation significative de la résistance des cultures à la sécheresse.
- Une rétention de l’azote minéral dans le sol.
- La production du maïs a augmentée de 400% dans des essais en Côte d'Ivoire et en République Dominicaine.
- Une augmentation de la biomasse de 300% dans le cas des fraises et de l'ordre de 30% la teneur en matière sèche des pommes de terre au Canada. De plus, la qualité des tubercules s'est manifestée par une meilleure conservation.
La production est comparée avec des cultures sans engrais, pas avec des cultures utilisant des engrais chimiques. L'avantage de cette méthode est qu'elle enrichis le sol pour plusieurs années et qu'elle ne pollue pas.
L'hérétique parlait des différences d'écosystème entre la forêt et les cultures, mais cette technique ne fait qu'insérer des matériaux originaires de la forêt dans les sols, elle n'apporte pas de grandes quantité d'organismes vivants (mais peut être en effet peut il y avoir une contamination, mais je pense que la contamination se fait déjà de manière naturelle, ne serait ce que dans les sabots des animaux, et que les modification apportées par les cultures humaines sont bien plus significatives).
Vous pouvez trouver ici des publications plus détaillées sur le sujet : http://www.hydrogeochem.qc.ca/pages/publications_gcbr.html
et ici un autre article, chez wernerb