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Maria Callas

Publié le 09 juillet 2008 par Porky

Voilà le "beau monstre" promis. Il est malheureusement en plusieurs morceaux (si j'ose dire) mais tant pis...

Ce document date de 1964 et a été enregistré au Royal Opera House Covent Garden. C'est -quasiment, il manque le tout début- l'intégralité du deuxième acte de Tosca de Puccini avec Callas dans le rôle titre. La mise en scène est signée Franco Zeffirelli, l'élève de Visconti à la Scala de Milan. Magistral et génial, de bout en bout.

Pour ceux d'entre vous qui ne connaîtraient pas l'opéra, voici brièvement résumée, l'histoire : nous sommes à Rome en 1800, au moment de la bataille de Marengo remportée par Bonaparte. Le peintre Mario Cavaradossi a caché chez lui le prisonnier politique Angelotti, échappé de la prison du château Saint-Ange. Le chef de la police, Scarpia, soupçonne cependant fortement le peintre d'avoir aidé l'évadé et va se servir de Tosca, la compagne de Mario, pour mettre la main sur le prisonnier et va pour cela exciter la jalousie de la jeune femme. Lorsque s'ouvre le deuxième acte, nous sommes au Palais Farnèse, résidence de Scarpia. Mario a été arrêté et Scarpia exige des aveux. Le peintre nie toute complicité dans cette évasion. Arrive Tosca, convoquée par Scarpia. Tandis qu'on torture physiquement Mario dans une pièce voisine, Scarpia torture pyschologiquement Tosca pour la faire avouer qu'elle elle aussi sait  où se cache Angelotti... Va-t-elle parler ?... Réponse dans les extraits suivants.

Je crois que cet opéra est le seul à comporter un acte aussi violent et aussi sadique. Tout y passe : torture mentale, chantage odieux d'un abominable personnage, cynique et lubrique, sur une faible femme... On est dans le "mélodrame" le plus total. Mais regardez la façon dont Callas se déplace, les expressions du visage, le regard, les gestes : plus que la voix, peut-être, c'est ce qui fait que cette interprétation restera dans l'histoire de l'opéra.





Le morceau que tous les connaisseurs attendent : "Vissi d'Arte", la prière de Tosca. 

Observez bien le moment où elle voit l'instrument de la vengeance. Tout est dans l'économie de geste.



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