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Ironman 70.3 Nice 2018

Publié le 19 septembre 2018 par Nakan

Depuis quelques mois, je tente de retrouver un niveau sportif acceptable. Après avoir passé une année 2017 et un début 2018 sans trop de pratique sportive, mon été fut rythmé par les séances d'entrainement, principalement à vélo et à pied. Petit à petit, et à un humble niveau, j'ai commencé à retrouver quelques sensations dans ces deux sports. Ce fut plus compliqué en natation, passant peu de temps dans les bassins et encore moins en eau libre. Lors du triathlon de Lausanne sur distance classique, cette absence d'entrainement dans l'eau s'est fortement faite ressentir. Je savais alors que les heures étaient comptées pour parfaire ma condition avant mon dernier challenge de la saison: cet Ironman 70.3 de Nice...

Ironman 70.3 Nice 2018Ironman 70.3 Nice 2018

Un entrainement imparfait

Depuis le printemps passé, je sais que se lancer dans l'aventure d'un Ironman 70.3 sans entrainement ou presque est une entreprise trop périlleuse. Alors dès que mon inscription fut validée pour de 70.3 de Nice, je savais que j'allais préparer cette épreuve avec un minimum de sérieux. Depuis la fin du mois de mai, j'ai donc repris les trois sports, à peu près comme si je commençais le triathlon pour la première fois. Jogging de 5km, sorties vélo de 30 bornes... Il a fallu reprendre petit à petit depuis le début. Après une année et demi d'études, après surtout un trop plein de triathlon et de sport en 2016, j'avais dû couper! Mais le moment était venu de... revenir!

Mon été fut donc jalonné par le triathlon de la Vallée de Joux, puis celui de Lausanne, voyant les distances passer de 30 à 50km à vélo, de 5 à 10km à pied. Mais si cela permet d'aborder un classique dans des conditions de préparation minimum, c'est encore insuffisant pour un half. Sans parler de la natation...

Alors dans les 3 dernières semaines, j'ai pris ma combinaison de natation, et je suis allé 5 ou 6 fois nager au lac, j'ai effectué une sortie de 80km à vélo puis une autre de 120km avec deux cols, et j'ai poussé la distance à pied aux alentours de 13km pour deux séances longues. Ce n'est toujours pas parfait. Mais cela devrait me permettre de terminer ce 70.3 dans des conditions acceptables. La dernière semaine est presque exempte de sport. En effet, le début de la semaine est consacrée à l'event de Polar pour le lancement des montres Vantage, et les deux jours qui restent sont trop chargés pour y placer des entrainements...

Arrivée à Nice

Je pars donc du bureau vendredi en fin d'après-midi. Après 5 heures de route, je fais une halte à Aix-en-Provence pour la nuit, et je reprend la route le lendemain matin pour arriver sur la promenade des Anglais le samedi aux alentours des 11h. Avant d'effectuer le check-in de mon hôtel, je vais retirer mon dossard, en retrouvant quelques membres de mon club de tri.

Ironman 70.3 Nice 2018
Ironman 70.3 Nice 2018
Mon hôtel est situé à 5 minutes à pied de la zone de transition et donc du centre névralgique de l'événement. Avec mon dossard, mon vélo et mes sacs, j'étale tout dans ma chambre pour constituer mes sacs de transitions.

Dans mon sac de vélo, mon casque, les chaussures, les chaussettes, le compteur Edge 130, les lunettes de soleil, mon t-shirt pour la course et le dossard. Dans mon sac de course à pied, une paire de chaussures équipées du capteur Stryd et une casquette. Sur mon vélo, la petite sacoche avec deux barres énergétiques, une cartouche de CO2 et un percuteur. Sous la selle, un boyau de secours. Le tout est prêt, je vais donc enregistrer mon vélo et mes sacs.

Après ça, discussion autour de la température de l'eau... Combinaison ou pas combinaison? La température est à la limite. Cela m'embêterai bien, pour une fois, qu'elle soit interdite, car j'ai passé les trois dernières semaines à nager avec, mon entrainement est entièrement basé dessus... Lorsque, quelques minutes plus tard, je me jette dans la méditerranée, pas de doutes, elle est chaude... Ma fenix 5X Plus indique 25°C.

Ironman 70.3 Nice 2018
Ironman 70.3 Nice 2018

La température à Nice est estivale, je ne m'attendais pas à avoir si chaud pour une mi-septembre. Chez moi, la température ces dernières semaines a déjà bien chuté par rapport aux chaleurs de l'été, les derniers entrainements se sont effectués dans des conditions bien plus fraîches...

En début de soirée, je rejoins mes co-équipiers dans leur location pour partager une pasta party magistralement organisée. Puis le temps est venu de rejoindre ma chambre d'hôtel et de me reposer avant un réveil difficile à 5h le lendemain matin.

Le jour de la course

Le réveil a sonné à 5h00, comme prévu. Péniblement, je me suis traîné sous la douche, puis j'ai passé mon shot de triathlon, fixé la puce de chronométrage à ma cheville gauche, mis mon bonnet, mes lunettes et ma combinaison de natation dans mon sac et enfilé mon survêtement avant de descendre au petit déjeuner.

Un petit déjeuné composé d'un croissant et d'un pain au chocolat... Ce n'est pas très diététique, mais bon, je ne vise pas le slot. Un café, un jus d'orange. Et c'est parti pour la zone de transition.

Je retrouve mon vélo. Vérification de la pression des boyaux, remplissage de la boisson isotonique, et écoute attentive des hauts-parleurs. La mesure de l'eau a été effectuée. La combi est autorisée pour 0.3 degrés! Parfois, on se demande si les organisateurs ne font pas en sorte de mesurer la température qui va bien pour que tout le monde soit content: les athlètes car la plupart préfèrent nager avec, et les organisateurs car les risques sont moins nombreux quand la combinaison est autorisée. Enfin, on ne va pas se plaindre, pour une fois, c'est une décision qui me réjouit. Je passe donc aussitôt le bas de ma combi.

Je rejoins les autres du Tri Team Lutry à la sortie de la zone de transition au moment ou les organisateurs tentent de la fermer (avec beaucoup de peine il faut le dire, les centaines de personnes encore à côté de leur vélo ne se souciant que très peu des menaces de disqualifications).

En nous dirigeant vers la zone de départ sur la plage, je reconnais une voix qui m'interpelle. Retrouvailles inattendues avec un des fidèles de chez Polar France, dont j'ai fait la connaissance à l'Alpe d'Huez pour le lancement du M450 puis à Cannes l'année d'après. Nous discutons un moment de tout et de rien, mais aussi (surtout) des nouvelles Vantage. J'ai aussi la chance qu'il m'aide à fermer ma combinaison car il faut bien dire qu'à discuter, je n'avais pas forcément pris soin de l'enfiler dans les règle de l'art...

Lorsque je rejoins la plage, les blocs de départ sont déjà bien remplis. Et l'accès aux premiers blocs est quasiment impossible. Ca tombe bien, j'avais justement prévu de ne pas y aller. Mais je me retrouve dans l'un des derniers blocs, alors que je pensais me glisser dans celui des 35 minutes. Pas trop grave, car de toute façons, le départ est ici effectué selon le principe du smart swim. Toutes les 6 secondes, 4 athlètes sont envoyés dans l'eau. Cela permet d'avoir une natation bien moins mouvementée qu'avec un mass start. Et donc, une natation bien plus tranquille!

Lorsque les professionnels, partis à 7h00, en terminent avec la partie aquatique de ce triathlon, je ne suis pas encore dans l'eau. Mais mon départ approche. J'enfile mon bonnet, je passe mes lunettes. Je m'aligne dans le sas de départ. Bip, bip, bip, biiiiiiip....

La natation

Lorsque je cours sur les galets de la plage et que je me jette à l'eau, le soleil perce à l'horizon mais est encore largement voilé par des nuages. La température de l'eau est très agréable, tellement agréable qu'on pourrait redouter qu'il fasse vite chaud dans cette combinaison.

Le parcours est grosso modo un rectangle. On part au large, on nage quelques centaines de mètres parallèle à la plage et on revient. Au tout début, l'effet combi associé à l'eau de mer qui porte mieux me donne une sensation de facilité dans l'eau très agréable. La nage est tranquille car il y a peu de monde. Je contemple la vie marine qui disparait toutefois assez vite car le fond devient rapidement impossible à distinguer de la grande bleue. Je nage calmement, profitant de ma glisse, dépassant plusieurs autres nageurs. Je passe bouée après bouée et me dit que cette natation va finalement assez bien se passer en fin de compte.

Mes craintes concernant la température deviennent s'estompent rapidement car l'eau est un peu plus fraîche au large. J'aperçois la bouée rouge au fond qui marque le premier virage. D'après mon chronomètre à ce moment là, je me vois presque sortir de l'eau en 35 minutes. Mais la partie qui relie des deux bouées rouges marquant les extrémités du rectangle est bien plus longue que ce que je n'avais prévu. Et au virage suivant, la plage me semble bien loin...

Je continue à nager en visant l'arche de sortie de l'eau qui a l'air bien petite de là ou je suis. Il y a quelques vagues, il faut donc sortir la tête de l'eau au bon moment, car sinon on ne voit rien. Les bras commencent malgré tout à accuser le manque d'entrainement et je me réjouis de plus en plus de sortir de l'eau. J'essaie, malgré la fatigue qui arrive, à toujours tourner les bras de manière efficace. Le chrono continue à défiler, quelle que soit la montre que je regarde... Je sortirai de l'eau, au mieux, en 40 minutes au vu de la distance qui reste...

Lorsque, enfin, je revois le fond, je sais que je suis presque au bout. Quelques mouvements de bras et je me relève. Je marche maladroitement sur les galets. Enfin hors de l'eau! Le chrono indique quelques secondes de plus de 40 minutes. Mais je ne doute pas qu'il y avait ce matin là plus de 1900 mètres à nager...

La première transition

Je cours en retournant vers la zone des sacs en enlevant le haut de ma combinaison. Je remonte la rampe, recherche l'allée avec mon numéro de sac et je récupère mon sac bleu.

Je termine de retirer ma combinaison. J'enfile mon T-Shirt, mon casque, mes lunettes de soleil, mon dossard puis mes chaussettes et mes chaussures. Je range ensuite ma combinaison dans le cas avec le bonnet et les lunettes. Passage au petit coin, ça m'évitera d'avoir à le faire durant le vélo, puis je cours vers mon vélo.

Je me saisis du destrier, et le pousse jusqu'à la sortie. Pendant que je cours, je fixe le Edge 130 sur le support et je le lance pour qu'il se mettre à chercher des satellites. Lorsque j'arrive à la fin du parc, je monte sur le vélo et de lance les chronos.

Aujourd'hui, j'ai trois appareils GPS sur le vélo. On ne se refait pas... Mes deux montres du jour, qui m'accompagnent pour toute la course, sont la nouvelle Vantage V de Polar ainsi que la fenix 5X Plus de Garmin. On pourra les comparer. Puis sur le vélo, j'ai le Edge 130, car c'est quand même plus facile de surveiller les watts sur le guidon plutôt que de devoir sans arrêt regarder une montre.

La première section du parcours vélo consiste à longer la promenade des Anglais en direction de l'ouest. Pas de circulation, l'artère est fermée à la circulation. Et quand je dis fermée, c'est vraiment fermée. Des barrières de bloc de béton sont disposées tout au long de l'avenue. Sur des kilomètres. Je ne sais pas combien de milliers de tonnes de béton sont là pour empêcher tout véhicule de pénétrer dans la zone.

Après avoir effectué plusieurs virages en prenant des ronds-points à contre-sens, nous sortons de Nice et prenons la direction de l'arrière pays. Encore un peu de plat puis arrivent rapidement les premières rampes. Des passages courts mais pentus. 10%... 12%... Peut-être même plus par endroits. Je suis déjà en train de zig-zaguer sur la route. Mais qu'est-ce que je fais-là? Les pentes redeviennent plus clémentes à l'approche de Vence.

C'est là que commence alors le gros morceau de ce parcours vélo. J'ai passé les 4 ou 5 derniers entrainements effectués à vélo à préparer la stratégie à adopter dans cette montée. Je me cale sur la puissance que je pense pouvoir tenir dans la montée, aux alentours de 250 watts. Après quelques centaines de mètres d'ascension, voilà Arnaud du club qui me passe à côté. On discute rapidement puis on reprend notre montée chacun pour soi. Parfois, il est devant, parfois, je reviens. Je ne dévie pas trop de ma cible de watts, presque aussi pathétique que Chris Froome à fixer mon compteur. Mais aujourd'hui, je suis tellement limite dans ma préparation que si je me grille ici, ma journée pourrait bien virer au cauchemar.

Plus la montée continue, plus les jambes commencent à faire mal. C'est une montée tellement régulière qu'elle en est insupportable. Pas le moindre replat, pas le moindre répit. 6%, 7%... Sommet dans 4 kilomètres... 3... Je gère mais je vais passer ce truc. 2km... Le soleil perce et la température monte. Vivement la descente pour avoir un peu de frais car il commence à faire bien chaud. Dernier kilomètre. Ravitaillement. Puis c'est la descente.

Enfin... la descente, la vraie, ce n'est pas pour tout de suite. Ici, on pédale encore, même si on ne monte plus, ce n'est pas encore la descente du col. Il reste un dernier passage à monter peu après, et là je commence à avoir mal aux genoux. J'ai effectué plusieurs sorties plus longues que celle-ci, mais probablement pas en appuyant autant et aussi longtemps. Mes pauvres articulations sont prises au dépourvu. Espérons que cela ne s'empire pas à pied.

Enfin, la vraie descente commence et c'est un vrai régal. Du vent plus frais, des jolies routes et surtout, surtout, plus besoin de pédaler pour avancer. Je profite également de la descente pour me ravitailler en solide, pour la première fois depuis mon petit déjeuner. C'est important pour la fin de cette partie cycliste mais surtout pour la course à pied qui arrive.

De retour sur la partie de plat, je me fais dépasser par de jolis pelotons. Certains semblent ici interpréter les règles de drafting de manière assez souple... On longe alors la même route que celle qu'on a emprunté à l'aller, et on revient progressivement en direction de la mer. De nouveau quelques ronds-points, puis j'arrive au début de la promenade des Anglais. C'est le demi-tour de la boucle à pied. Il y a déjà plein de coureurs à pied sur le parcours. Je longe tout ça à vélo, en scrutant le bord de la route pour voir si j'y vois déjà les copains du club. Déjà qu'à vélo, cette dernière ligne droite me semble longue, qu'est-ce que ça va être à pied?

Enfin j'aperçois l'entrée de la zone de transition. Je sors mes pieds des chaussures et me prépare à descendre. Un peu plus de 3h30 sur le vélo! Je dois dire qu'à ce moment, je suis assez content de pouvoir le laisser et passer à autre chose!

La seconde transition

Je pousse mon vélo à travers la zone de transition, le remet à sa place, puis me dirige rapidement vers mes sacs. Cette transition est plus rapide. J'enfile mes chaussures de course à pied, remplace le casque de vélo par une casquette et je m'élance déjà dans la petite allée qui me mène au départ de la course à pied. Au moment de me lancer sur le parcours, j'aperçois Steve en train d'effectuer sa transition. Petit signe, et c'est parti. Je sais qu'il finira tôt ou tard par me rattraper!

La course à pied

Je tente de me gérer au début de cette course à pied. Tout semble aller assez bien au niveau des sensation, mais je reste à une allure de 5:45/km pour ne pas me cramer. Il fait chaud sur ce parcours qui n'est autre qu'un aller-retour sur la promenade des Anglais à faire deux fois... Heureusement, dès le premier ravitaillement, les organisateurs ont eu l'excellente idée de proposer un tunnel de douche pour se rafraichir. Ça a le désavantage de tremper les chaussures mais l'immense mérite de rafraichir instantanément!

Lors de la première ligne droite, j'ai l'impression de courir facilement, et sans mettre trop d'énergie. Je me ravitaille régulièrement avec de l'eau ou la boisson iso proposée. Cette longue ligne droite semble bien interminable et lorsqu'on arrive à la hauteur de l'aéroport et qu'enfin, je pense que j'arrive au demi-tour, je constate qu'il reste une bonne ligne droite avant de pouvoir effectivement revenir en direction du départ.

Au moment du demi-tour, je suis rejoint par Steve. On échange quelques mots mais l'heure n'est pas à la discussion philosophique. Steve me passe à côté puis prend un peu d'avance. Je continue à courir à mon allure. Au ravitaillement suivant, un gobelet d'eau et un autre d'iso dans les mains, je le voit qui repart juste devant moi. Je me mets dans son rythme et cours à côté de lui. On court ainsi le retour de cette première boucle ensemble.

Sur le retour, on croise les autres co-équipiers du club qui sont déjà sur leur deuxième boucle. On s'encourage en se croisant... Il fait bien chaud sur ce semi-marathon. Lors de chaque ravitaillement, je passe dans les tunnels de douches. Je marche le long des tables, et reprend la course ensuite. Je cours toujours avec Steve lorsque nous récupérons notre chouchou à la fin de la première boucle. On échange quelques mots. Il commence lui aussi à accuser le coup. On est tous les deux en train de redouter une furieuse baisse de régime pour le second tour.

L'allure baisse rapidement pour se situer alors au-delà des 6min/km. Plus les ravitaillements passent, plus il est difficile de reprendre la course. Je n'ai pas de sorties de plus de 12-15km à pied depuis deux ans, et encore, pas beaucoup de plus de 10km. Ça se sent bien, à ce moment là. Il reste 8km, et je me demande bien si j'arriverai à courir jusqu'au bout.

Au ravitaillement suivant, il reste 8km et j'attrape deux biscuits salés sur la table. Ça passe bien, à ce moment de la course. La reprise de la course est compliquée, et pour dire la vérité, si on ne courait pas à deux, je me serai probablement mis à marcher. Mais Steve reprend la course après la dernière la table, alors je fais pareil.

Enfin arrivés au demi-tour, je dois faire peine à voir. J'ai l'impression de ne plus avoir de force dans les jambes. C'est au Coca-Cola que je me ravitaille maintenant, évitant cette boisson avant les 5 derniers kilomètres pour éviter un pic glucidique fatidique avant la fin. Mais là, ça me donne juste l'énergie nécessaire pour aller chercher ces dernières minutes de course.

Pour la prochaine, c'est sûr, je m'entrainerais mieux!

Enfin le dernier ravitaillement. Il reste alors un dernier kilomètre. On reprend la course, toujours ensemble jusqu'à la ligne d'arrivée. Le semi-marathon finalement rentré en un peu plus de deux heures. Merci Steve, sans toi, ça aurait été bien plus!

Après l'arrivée

La ligne d'arrivée passée, une bénévole me passe ma médaille puis on me donne une bouteille d'eau. Bienvenue! On traverse alors la route pour retrouver les copains qui en ont déjà terminé!

On reste alors quelques minutes pour tous se regrouper et finir avec une photo tous ensemble. Après un ravitaillement d'après-course bien mérité, je retourne tranquillement à mon hôtel pour une douche appréciable, quelques minutes de repos avant de retourner chercher vélo et sacs.

On se retrouve, toute l'équipe, en soirée pour une joyeuse tablée, avant un repos bienvenu. Le lendemain, c'est le retour en Helvétie.

Pour un première en ce qui concerne cette course du 70.3 de Nice, je peux affirmer que le parcours vélo et tout autant exigeant que magnifique. L'organisation me semble digne des championnats du monde qui s'y dérouleront l'an prochain. Quant à la course à pied, c'est un parcours sans surprises et un brin monotone. Une boucle en ville, à l'image de ce qui se fait à Aix-en-Provence donnerait à mon avis à l'épreuve un autre caractère...

C'est ainsi que je laisse, très provisoirement, le triathlon de côté. En effet, je vais prendre possession de mon VTT à la fin de la semaine, pour écrire encore d'autres ligne à mon CV sportif. Mais c'est certain, je me relancerai sur l'un ou l'autre triathlon dès la saison prochaine, avec pour ambition d'y arriver mieux préparé que ceux de ces derniers mois!

En vous remerciant pour la patience concernant cette lecture, je vous donne rendez-vous très bientôt pour des tonnes de nouveautés sur le blog!

Pour l'analyse de mes données d'entrainements:


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