La NBA vue par la pépite Sekou Doumbouya

Son nom et son visage ne vous disent peut-être rien pour le moment mais cela ne devrait pas durer ! En effet, Sekou Doumbouya est présenté comme le joyau du basket français et celui-ci pourrait très rapidement s'exporter du côté des Etats-Unis. A seulement 17 ans, il va vivre sa première saison au CSP Limoges après avoir joué 2 ans à Poitiers en Pro B. Mais cette arrivée dans un des plus grands clubs français n'a rien d'une fin en soi pour le jeune Sekou qui se voit déjà fouler les parquets NBA. Ainsi nous avons parlé avec lui de la National Basketball Association et le moins que l'on puisse dire, c'est que celle-ci n'a déjà plus trop de secrets pour lui !

Peux-tu nous dire ce que représentent pour toi ces 3 lettres NBA ?

Pour moi, cela représente l'engouement et la ferveur qu'il y a autour !

Malgré que tu aies commencé le basketball tard, à 12 ans, est-ce que tu t'intéressais déjà à la NBA ?

Pas du tout ! Je ne voulais pas entendre parler du basket, moi c'était uniquement le foot.

Quel est ton premier souvenir précis en NBA ?

Michael Jordan ! En fait, tout s'est passé sur YouTube. Je regardais des vidéos de Michael Jordan et à côté il y avait des propositions de vidéos de joueurs de son époque et c'est comme cela que je me suis fait ma culture NBA.

Bouna Ndiaye est l'agent des stars NBA françaises comme Batum, Fournier ou Gobert. Quand tu as commencé à travailler avec lui, la NBA semblait à portée de main ?

Non pas vraiment parce que tu peux être avec le meilleur agent au monde, que celui-ci va bien faire son boulot et te trouver quelque chose d'intéressant mais si tu ne travailles pas et que tu n'es pas bon, cela ne durera pas. J'étais plus dans une optique de travailler énormément et il m'encourageait aussi à faire ça. Tu peux être le plus talentueux au monde, si tu ne travailles pas alors ça ne passera pas au plus haut niveau.

Tu as voyagé pour la première fois aux USA avec ton agent du côté de Dallas, quelles ont été tes impressions sur la ville, le pays et le rapport au sport et au basket ?

Tout est démesuré en fait...que cela soit les gens, la façon dont ils vivent. Ils voient tout en 10 fois plus grand que nous donc cela m'a vraiment choqué.

Tu as participé cette année au " Basketball Without Borders ", un événement en marge du All-Star Game NBA, que retiens-tu de cette expérience ?

Premièrement, cela m'a permis de rencontrer et d'observer les autres joueurs de ma génération que cela soit des canadiens, des américains ou du reste du monde. Et deuxièmement, cela m'a donné une envie monstre d'aller jouer là-bas notamment du fait de leur état d'esprit. Leur " mindset " n'est pas du tout le même qu'en France car eux sont toujours à fond. Par exemple, tu peux dire que t'as envie d'être le meilleur, ils vont approuver et t'encourager alors qu'ici, tu passes pour quelqu'un d'arrogant. Et en plus, on ne parle même pas de dire " je suis le meilleur " mais juste " j'ai envie d'être le meilleur "...ce qui signifie que tu vas travailler tout simplement pour essayer de le devenir.