L'affaire de la lettre anonyme signée du pseudonyme de Surcouf, critiquant le Livre blanc de la défense et publiée par Le Figaro, tourne au vinaigre :
- les ordinateurs des stagiaires (colonels et capitaines de vaisseau) ayant effectué une année de stage de formation au Centre des hautes études militaires ont été perquisitionnés par les enquêteurs de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense).
- la composante chargée du contre-espionnage (DST) au sein de la nouvelle DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) aurait été chargée par Nicolas Sarkozy d'une enquête "en sous-main", "parallèle et non officielle". Cette information est démentie au ministère de l'Intérieur.
La justice, elle, n'a été saisie d'aucune enquête. Commentaire du Point :
"De deux choses l'une : ou bien les écrits de Surcouf sont graves, et la justice est saisie. Ou bien ils sont l'expression légitime d'un citoyen-lecteur anonyme du Figaro, éventuellement militaire, mais qui ne dévoile aucun secret, loin s'en faut. Il serait grand temps que les esprits se calment. Le politique serait assez bien avisé d'ordonner le cessez-le-feu...