Depuis déjà un bon moment rien ne m'agace plus que d'entendre les spécialistes de la météo, à la radio ou à la télévision, annoncer “ encore du très beau temps” avec des trémolos dans la voix et des étoiles dans les yeux.
Record absolu : 31° au delà du cercle arctique ! Il est sûr que leur métier ne va pas devenir marrant du tout si en plus de faire la gueule pour annoncer du mauvais temps, il va falloir bientôt faire la gueule pour annoncer du beau temps.
Comme je le dis souvent, les vacances au soleil ça va devenir très bientôt complètement ringard.
En effet les riches ne vont pas manquer de se diriger rapidement vers des destinations plus fraîches et le soleil, ce sera pour les pauvres, qui n'auront même plus besoin de se déplacer pour arborer un teint hâlé.
On entendra des choses de ce genre :
“La Laponie, coco, c'est super ! Ou alors, encore mieux, le Pôle Nord. Mais en hiver seulement. En été, on crève !”
C'est la même chose pour les cours de la bourse à la radio ou à la télévision. Quand ils montent, les commentateurs frétillent de plaisir. Quand ils descendent, ils font la même figure désolée que les météorologues les jours de pluie.
Il se trouve qu'à l'exception de quelques nantis qui s'enrichissent en dormant, pour la plupart des gens, quand la bourse monte, c'est mauvais pour eux.
Le problème, c'est qu'en matière réchauffement climatique ou de cours de la bourse, ceux qui en sont à l'origine et qui en profitent ne pensent qu'à ça, alors que les 99% du reste de l'humanité, préfèrent penser à autre chose.
On peut les comprendre : quand les citoyens pouvaient agir sur les politiques, ils pouvaient espérer changer le cours des choses.
Désormais, les politiques ne gouvernent plus rien, le vrai pouvoir est ailleurs, c'est à dire aux mains de la finance internationale et des multinationales.
Quant à l'espoir : c'est la planche des faibles et le salut des puissants.