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Critiques Séries : Murphy Brown. Saison 11. Episode 1.

Publié le 02 octobre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Murphy Brown // Saison 11. Episode 1. Fake News.


La série de Diane English (A la une, New York Café) créée en 1988 est de retour. Alors qu’elle a sévit pendant dix ans dans les années 90, elle s’était arrivée mais CBS a décidé de la faire revivre cette année comme ABC a tenté de le faire avec Roseanne la saison dernière. Si les audiences de Murphy Brown sont loin d’être au rendez vous, la tentative reste honorable. On retrouve alors Candice Bergen dans le rôle titre et le temps est passé par là. Je n’ai jamais vu beaucoup de la série et j’entre donc avec un oeil nouveau dans cette saison 11 qui veut marquer le poids de la modernité sur le personnage de Murphy Brown. La série s’ouvre sur un flash-back : l’élection de Donald Trump en 2016. C’est un point de départ intéressant pour une présentatrice de magazine d’informations mais le résultat est ici médiocre. Toute l’énergie que les scénaristes et le monteur mettent dans l’ouverture de l’épisode ne tient pas forcément la longueur. Il y a pas mal de blagues qui ne fonctionnent pas ou bien qui ne sont pas suffisamment efficaces à mon goût. Quand l’épisode s’ouvre sur un « Protest marches are the new eggs Benedict », je dirais que la série a du mal. Ce n’est pas vraiment drôle et ce n’est pas non plus le genre de répliques que j’attends de la part de cette comédie. Bien entendu, la série fait des blagues sur l’alcoolisme de son héroïne, ce qui est un choix un peu plus intéressant, mais le traitement n’est pas brillant.

Ex-alcoolique, toujours sobre et plus progressiste que jamais, Murphy Brown retrouve son poste de présentatrice d'un magazine d'informations intitulé "Murphy in the morning", mais cette fois sur une chaîne câblée, à l'heure des réseaux sociaux, des fake news, et dans un climat politique agité...

J’ai l’impression que certaines fois les programmateurs des chaînes de télévision restent coincés dans le passé et dans ces tableaux d’audience passés. Sauf que le passé n’a pas besoin de revenir, même si ABC l’a fait (et réussi contrairement à CBS), Netflix aussi et j’en passe. Murphy Brown est alors le genre de comédie qui a déjà été épuisée pendant dix ans et qui n’avait pas besoin de revenir sauf que l’actrice principale, qui incarne Murphy Brown, n’avait probablement plus rien à faire dans sa vie d’actrice et que CBS a sauté sur l’occasion mais le scénario de ce premier épisode n’est pas suffisamment bien pensé. On a l’impression que tout a été écrit rapidement afin de pouvoir être programmé dès la rentrée. Je m’attendais tout de même à une comédie un peu plus efficace, qui utilise notamment les changements de la société pour les confronter à l’héroïne mais la petite blague avec Siri tombe à l’eau et bien d’autres aussi. Ce sont les blagues les plus vieillottes que Murphy Brown semblait garder au chaud en 1999 pour une hypothétique saison 11. Même une apparition d’Hilary Clinton (que je n’attendais pas) n’apporte rien de plus à cet épisode si ce n’est de la poudre aux yeux. Et pire : c’est le seul moment mémorable de ce premier épisode ainsi que la petite pique à Roseanne sur ses tweets...

Note : 4/10. En bref, un retour inattendu mais aussi inutile malgré quelques idées mais mal développées. Dommage.


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