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Otage chez les foireux ou Nouba chez les psys, au choix

Publié le 03 juillet 2008 par Angie21
Je ne sais pas vous mais moi j'ai une manière totalement aléatoire de choisir mes livres. Quand je dis aléatoire, je pourrais même ajouter "au hasard". Car c'est le cas.
Il y a d'abord le choix à travers les magazines, les sites Internet ou les blogs, je lis le résumé et éventuellement la petite phrase ou critique ajoutée et si ça m'inspire, je note sur un carnet ou mon agenda le titre et l'auteur du livre. Méthode intelligente mais totalement inutile car une fois sur deux, j’oublie de prendre la liste avec moi lorsque je pars en virée "livres".   Et puis, il y a le choix de la librairie qui consiste à choisir les livres, c'est à dire s'approvisionner à travers les rayons de la librairie. Ceux mis en avant ou sur les rayons, rangés par catégories littéraires.   Un matin, me voilà munie de mon capuccino avec chantilly et caramel de chez Starbucks, j'entre d'un pas léger et aérien dans la libraire. Je sélectionne d'abord quelques livres que moi j'appelle sérieux, comprenez tous les livres n'entrant pas dans la catégorie de la chicken litterature, la littérature de poulettes, communément appelée les livres de filles, à ne pas confondre avec les livres de Barbara Cartland ou les collections Harlequin, même si dans la chicken lit, l'héroïne s'en va toujours à la fin avec le plus beau mec de l'histoire...
J'erre dans le rayon « beaux livres » où je sélectionne quelques petites merveilles. Cette année, je me suis fait plaisir avec les éditions Taschen qui fêtent leurs 25 ans. Je vous en dis plus bientôt.
Et me voilà au rayon Chick lit, je consulte ou un deux titres et puis, je tombe sur ces deux titres  :    Untitled 1111111.jpg   Je connaissais l'auteure mais je n'avais jamais entendu parler de ces livres. Pas une seule ligne vue ou lue nulle part. Je lis le résumé au dos de chaque livre et je me dis "ok, vous deux, je vous embarque".
Mal m'en a pris.
Non pas parce que les livres soient d'une nullité affligeante ou pas drôles. Au contraire, j'ai dévoré ces deux livres en l'espace de 2 jours et j'ai ri, mais ri... Et quand je dis que j'ai ri, c'en était au point que mes zygomatiques faisaient du sport. J'en avais mal à la mâchoire. Je n'avais pas autant ri pour un livre depuis Saint Futile et le premier tome de la série de l'accro du shopping et ça remonte à au moins deux ans. Un truc de dingue.
Mon préféré entre les deux c'est quand même "Otage chez les foireux" où l'héroïne est enlevée en plein Beyrouth et dont la seule préoccupation est, au moment de son rapt, son chemisier Lanvin et la perte de sa boîte de Tic Tac. Son franc parler est tel que ses ravisseurs n'ont qu'une envie, la rendre au plus vite sans demander leur reste. Imaginez la suite...
Nouba chez les psys raconte l’histoire de l’héroïne, grand reporter, qui va aider un ami psychanalyste en colloque à Deauville, à dérober le discours de l’un des intervenants de ce colloque. Tous les moyens et tous les coups sont permis. Traquée jour et nuit par des psys plus fous et lubriques les uns que les autres, comment pourra-t-elle accomplir sa mission ?   Et quand je dis « mal m’en a pris », c’est parce que je dois maintenant attendre octobre 2008 pour le 3ème opus. Insoutenable…
 
Si vous voulez passer un moment incroyable avec un livre et rire à en pleurer, courez vite chez votre librairie pour vous procurer ces deux petites merveilles au plus vite.
Moi je dis ça, je dis rien…   Plus d'infos, ici.   Texte que vous pourrez retrouver sur Le Nuage des Filles durant MA semaine.

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