Into the Dark // Saison 1. Episode 1. The Body.
Hulu continue de proposer du contenu original cette semaine avec Into the Dark, qui n’est pas sans rappeler d’autres séries du genre comme Masters of Horror ou encore La 13ème Dimension. Pour son premier épisode, Into the Dark nous plonge dans une aventure assez simpliste créée par Paul Davis (Beware the Moon) et Paul Fischer (Tarzan and Arab) qui est lui-même inspiré d’un court métrage qu’ils ont réalisé ensemble en 2013 sobrement appelé « The Body ». Il n’y a rien de très inspiré dans ce premier épisode et je dois avouer que je m’attendais à un truc un peu plus surprenant de la part de Hulu. Cet épisode nous offre alors un peu de sang, quelques trucs gores, mais rien de plus. C’est justement là qu’il y a un problème mais la série a une chance : ne pas raconter la même histoire dans chaque épisode. Si la série a tout ce que l’on peut espérer de Jason Blum, sans l’originalité pour nous accrocher à l’histoire, Into the Dark ne semble pas vraiment savoir où elle veut mettre les pieds dans ce premier épisode. L’épisode dure tout de même un certain temps (1h10) et je dirais que c’est beaucoup trop pour si peu de choses à raconter. Car le scénario n’a pas grand chose à dire de plus que ce que l’on a vu dans les cinq premières minutes de l’épisode. Pour commencer cette série, qui va nous offrir un épisode chaque mois, centré sur une fête spécifique, on nous plonge dans l’univers d’Halloween. C’est un truc facile, mais que le scénario ne maîtrise pas totalement ici.
Série d’anthologie d’horreur s’inspirant des fêtes.
L’épisode installe pourtant de façon très simple et rapide l’histoire, ce qui permet de ne pas trop perdre de temps. Le mystère autour du personnage principal est lui aussi suffisamment intéressant au départ pour nous donner envie d’aller au bout de l’aventure. Sauf que l’on se rend rapidement compte du fait que l’on n’en apprend pas beaucoup plus que ça au cours de l’épisode. Bateman n’arrive pas à incarner ce héros avec suffisamment de charisme et de charme pour que l’on se laisse prendre au jeu. Et le reste du casting est là pour apporter un brin d’humour qui ne fonctionne pas beaucoup mieux non plus. Car les blagues ne sont jamais drôles et bien que dans l’univers du slasher on ait besoin de personnages sans originalité pour pouvoir les tuer facilement, Into the Dark cherche à être ce qu’elle n’est pas. En tout cas, je m’attendais à ce que « The Body » soit un épisode un peu plus palpitant mais en usant et abusant de tout un tas de trucs ennuyeux, l’épisode ne trouve jamais aucun intérêt dans son histoire de départ. Quand l’épisode prend trop de temps à s’installer, alors Into the Dark perd complètement de son intérêt. Je m’attendais à ce que cela soit plus du style de Jason Blum (Get Out, Upgrade) qui est attaché au projet mais il n’en est rien.
Note : 3/10. En bref, rien d’original dans le coin.