Acheteurs, curieux et commissaire de vente se sont affolés – ou se sont bien marrés, c’est selon – hier lors de l’adjudication de la Fille au ballon (2006) du street artist anonyme Banksy, dernière vente de la soirée à Sotheby’s Londres. Ce n’est ni le bruit du coup de marteau marquant la fin des enchères, ni la somme exorbitante à laquelle le tableau a fini par s’adjuger – 1,042 million de livres (1,2 million d’euros euros), un nouveau record pour l’artiste –, qui les a sonnés mais un bruit de sirène concomitant à l’autodestruction de la toile, s’abaissant soudain dans son cadre et ressortant sous forme de bandelettes.
Plus d'un million de livres...en bandelettes ! J'aurais juste aimé voir la tête de l'acheteur ! Plus d'un million de livres qui partent en bandelettes !
Et bien figurez-vous qu'il paraît que désormais, ce qu'il reste du tableau, vaut encore plus cher !
C'est pas beau le street art ?
Au passage, je pense que la vidéo de l'auto destruction vaut également très cher. En effet, les reste du tableau, sans la vidéo, me semble-t-il, ça ne vaut pas un clou.
Mais les mystères du marché du street art, et surtout de ceux qui en profitent, sont impénétrables.
Ci-dessous la vidéo de l'autodestruction, qui vaut son pesant de livres sterling !
Lire l'article de Libé ici