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Critiques Ciné : Le TOP 5 Des Trilogies (Ou Plus)

Publié le 16 octobre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Ce que je vous propose dans cette critique, ce n’est pas un film, mais des dizaines. Car dans la culture cinématographique, et surtout hollywoodienne, les séries de films sont des plus récurrentes. Et quand un succès est rencontré, il est habituel de surfer sur cette vague en Californie. Alors je vous propose de voir ou revoir ces trilogies ou au-delà des épisodes les titres les plus emblématiques qui m’ont fait vibrer pour une petite toile en milieu d’après-midi ou une soirée entre amis. Attention, car en toute fin, je vous proposerai également le pire moment pour moi en matière de trilogie, et sachez que même si je suis adepte des films dans le milieu footballistique, cette fois, ça a été une véritable épreuve du combattant. Je peux aisément dire que je me suis pris des petits ponts, mais je fais des passements de jambes sur Goal.

Les Meilleures Séries De Films

Depuis mon blog, j’ai passé en revue des dizaines et des dizaines de films ou même séries en tous genres. Allant de Gaspar Noé avec sa dernière oeuvre, Climax, jusqu’à Bernard Blier pour une bonne comédie française, j’en ai vu et revu des films. Dans le registre des séries de films, je vous propose un petit condensé qui m’est propre, et que vous apprécierez revoir tout le temps d’un week-end, avec entre autres les versions longues du Seigneur Des Anneaux ou du Hobbit dans le même registre, voire les 8 volets de Fast And Furious, avant un prochain numéro offrant un spin-off sur l’agent Luke Hobbs, interprété singulièrement par The Rock.

Fast And Furious

C’est la série de films par excellence. Et comme toute histoire, si elle a un début, nous ne savons pas très bien où nous mènera la fin. Tout ce dont je me souviens, c’est de moi, adolescent, recherchant un peu d’action et de péripéties en tous genres pour un film où je n’ai pas trop à me creuser la tête, et où le crissement des pneus ne peut que me faire vibrer. Le tuning est revenu à la mode, sous le titre Fast & Furious. C’était en 2001, et le spectateur est invité à retrouver Vin Diesel, alors proposé un an plutôt dans le rôle de Pitch Black, puis plus tard dans Les Chroniques de Riddick, une autre série de films qui aurait pu apparaître dans mes favorites. Et à ses côtés, Paul Walker, alors inconnu au bataillon pour ma culture cinéphile, mais qui dénote par ses petites mèches blondes et son statut de super-flic infiltré. La suite, nous la connaissons, des courses de rue, des courses-poursuites, des braquages, une aventure au Mexique, au Brésil, en Sibérie, avec des tanks, des avions, et bien sûr des voitures tunées comme jamais, afin de toujours rappeler que ce n’est pas le fond de l’histoire qui importe, mais bien la forme. Et quoi qu’on en dise, devant Fast & Furious, du premier jusqu’au neuvième en préparation, on se régale, un point c’est tout.

Ocean’s 11 - 12 - 13 - 8

Après les belles bagnoles, la testostérone, et quelques belles latinas tunées sans doute elles aussi, place au film sur les casinos. Ocean’s est une franchise qui parle à tous les protagonistes du cinéma hollywoodien, avec sa palette de stars comme George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Elliott Gould, Andy Garcia, Julia Roberts, Bruce Willis ou même Vincent Cassel, tous deux n’apparaissant que dans Ocean’s 12. Et la recette marche du feu de dieu. Ocean’s 11 est pour moi mon préféré, à tout jamais, mais il faut dire que la suite a été tout aussi prometteuse. Une bande sonore qui met tout de suite dans le bain, des histoires de braquages de casinos à Las Vegas ou même d’oeuvres d’art en Italie qui offrent de jolies scènes, dans des décors sublimes, et pour des scénarii qui sont toujours remplis de rebondissements. Avec la proposition de Ocean’s 8, les fans de la première heure ne pouvaient qu’être séduits, surtout que la distribution n’est que purement féminine. Mais cette suite ne risque pas de faire de vieux os, car même si l’idée de mettre Sandra Bullock en compagnie de Cate Blanchett, Rihanna ou Anne Hattaway dans le même esprit plaît au cours des premières minutes du film, j’ai eu du mal à retrouver le même allant et le même rythme que pour les premières heures d’Ocean’s. Faute peut-être au réalisateur Gary Ross qui n’a pas su mettre le bon tempo dans tout ça, mais moi je pointerai surtout du doigt un scénario qui ne tient pas la route, et dont le plan est lancé par dessus la jambe, en se disant que tout ça passerait comme dans du beurre, par une bonne BO bien prononcée. Ça ne marche pas de mon côté, et s’il venait l’idée aux producteurs de proposer une suite avec Ocean’s 9, je me laisserais tenter bien sûr, mais avec réticence cette fois, et c’est un peu dommage quand on parle de la franchise Ocean’s. Pour ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de le voir en salle en 2018, le rattrapage peut se faire avec le Blu-Ray ou le DVD vendu depuis septembre.

Mad Max

Les séries de films sont rarement à l’eau de rose, et c’est tant mieux pour moi, surtout quand j’ai du accompagner une amie de l’époque voir Bridget Jones, j’ai très rapidement préféré revenir à un classique où Mel Gibson n’était pas encore Hors De Contrôle, je veux bien sûr parler de Mad Max. La production commence dès 1979, et c’est un petit bijou qui sort en salle. Pour ma part, je ne l’ai vu qu’en DVD, et sous le contrôle d’un maître du 7e art, George Miller. Le budget pour ce film ? 350 000$ ! Une misère lorsque l’on voit les superproductions d’aujourd’hui, je pense notamment aux Avengers et les effets visuels bien souvent ratés, je me dis qu’à cette époque, on privilégiait un peu plus la mise en scène que les mauvaises animations qui sont bien pires en iMax. Avec Mad Max, pas de problème de ce genre, ni même au niveau du scénario, puisque c’est le chaos. Terminées les politesses entre policiers bienveillants et motards hors-la-loi qui s’en tirent toujours, place à la décadence et à une anarchie totale, pour tenter de faire régner l’ordre à nouveau dans un monde qui n’en connaît plus la signification. L’apothéose de cette trilogie lancée à la fin des années 70 et se prolongeant jusqu’au milieu des années 80 avec deux autres films, ce fût cette redécouverte en 2015 avec Mad Max : Fury Road. Tout le phénomène de George Miller prend du sens, cette Terre désolée et en manque d’eau, un futur à prévoir, pour une fiction qui nous tient en haleine du début à la fin, que demander de plus. Un scénario qui nous tient à bras le corps pendant près de 3 heures. La version black & chrome de Mad Max Fury Road met un peu plus ce film en valeur. Un chef-d’oeuvre comme il y en a peu.

Le Seigneur Des Anneaux / Le Hobbit

Quand on en vient au sujet d’une série de films, il est un titre qui me vient tout de suite en tête, c’est Le Seigneur Des Anneaux. À l’origine, cette création pure de J.R.R. Tolkien est une fiction fantastique où se mêle les mages, les elfes, les nains, les hommes, et surtout les hobbits sur une terre habitaient par un mal qui les ronge tous. Mais un anneau précieux leur permettra de retrouver la paix, et la Comté, qu’ils aiment tant. En une série de trois films, par un commencement en 2001, et la formation de la Communauté De L’Anneau, Peter Jackson a su faire ce que personne n’aurait cru possible, en faire des adaptations parfaites. Alors dès qu’une programmation télévisée permet de les revoir, tous, sans exception, c’est toujours un immense bonheur que se plonger dans cette Terre du Milieu qui n’a de foi qu’en la lame du roi du Gondor, Aragorn, et en un simple hobbit, Frodon. Par la suite Le Hobbit, qui a démarré en 2012 par Un Voyage Inattendu, Peter Jackson a su adapter le tout premier chef-d’oeuvre de Tolkien, mais qui ne tient en version littéraire qu’à une centaine de pages. Alors pour une adaptation en une trilogie, il a fallu s’attarder sur les détails pour le réalisateur néo-zélandais, et encore une fois, c’est de fort belle manière qu’il y parvient, notamment par l’animation du dragon Smaug.

Alien / Prometheus

Dans le registre de la science-fiction, à la limite presque du paranormal, et surtout au bout du suspens, l’une des séries de films que je retiendrai toujours, c’est celle élancée par les compères Ridley Scott, James Cameron et David Fincher : Alien. À ce jour, la franchise Alien en est à 6 films, mais je retiendrai surtout les trois premiers, sortis entre 1979 et 1992. Sigourney Weaver y est magistrale, dans ce vaisseau de l’espace qui doit emmener une colonie sur une planète inconnue, mais la réception d’un message radio les conduira à changer de cap. Mais tout le suspens ne vient pas seulement du fait d’extra-terrestres qui hanteront vos nuits par leurs terribles crocs ou même l’acide qui dégouline de leur mâchoire totalement hors-norme. Ash est sans doute l’humanoïde le plus terrifiant qui me fait aujourd’hui penser que l’Intelligence Artificielle et sa conception sous la forme de tissus humains ne serait pas une si bonne idée que cela. Ian Holm interprète à merveille ce personnage incontournable de la trilogie, et même dans les tout derniers films, il devient bien plus un personnage central, Alien : Convenant permettant de le recentrer dans la franchise. C’est bien là tout le génie et le plaisir de l’univers Alien, avec des monstres, mais qui n’en ont pas toujours le visage, et dont il faudra se méfier tout autant que la bête.

Les 3 Pour Un Zéro : La Trilogie Goal

S’il n’y avait que l’excellence au cinéma, ça se saurait. Il faut aussi quelques navets pour passer une mauvaise soirée, et finalement ne pas se détendre ou en profiter autant que l’on aurait espéré. Et dans ce cadre, je suis plutôt un amateur de films orientés autour du football, sans doute une passion qui me prend plus de temps que les séries que je vous liste. Alors quand je peux allier mes deux hobbies autour d’un film bien senti, je fonce. Ce fût le cas avec Trois Zéros, dont une suite serait à l’étude, et ça l’a été autant avec la trilogie Goal. Le premier de la série, La Naissance D’Un Prodige ne m’a pas transcendé, mais je n’ai pas boudé mon plaisir. Un jeune gamin, immigré mexicain aux États-Unis, et n’ayant que pour unique rêve, de devenir une star du ballon rond, ça ne pouvait que me parler. L’étude du scénario et les mises en scène pendant les matchs montrent bien que ce n’est pas l’acteur Kuno Becker qui joue, mais ça passe plutôt bien dirons-nous. En revanche, quand j’ai découvert le second volet, avec une apparition de Zinédine Zidane ( 1 seconde ), David Beckham ( 1 seconde ), ou même Ronaldo ( 1 seconde ), stars du Real Madrid CF, et devenant alors coéquipiers du jeune prodige mexicain, j’ai vu venir l’arnaque du siècle. Rien ne va dans ce film, ni le scénario, ni la mise en scène, et encore moins le jeu d’acteur. Car comme dans le film, où Santiago Munez commence à prendre le melon, son interprète, Kuno Becker le prend tout autant, et c’est un déchet technique sans précédent. Je préfèrerais ne pas vous parler du troisième film, normalement centré sur la Coupe du Monde, mais avec des bouts de matchs d’un niveau plus qu’amateur, des stades réalisés en images de synthèse, car faute d’une coupure de budget radical, et surtout un acteur principal qui finit par être mis sur le carreau, et jouant les seconds rôles en tribunes, à simplement faire coucou à ses coéquipiers défendant les couleurs du Mexique.


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