Critiques Séries : The Rookie : le flic de Los Angeles. Saison 1. Pilot.

The Rookie : le flic de Los Angeles // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Castle déménage et se transformé en John Nolan, flic de Los Angeles. Sauf que sa particularité c’est qu’il s’agit d’un « bleu » et qu’il est le plus vieux de l’académie de police du haut de ses 40 ans. Créée par Alexi Hawley (Castle, State of Affairs), la série mélange alors des éléments dramatiques à quelque chose de plus léger. Notamment quand il s’agit de se moquer de Nolan lors d’une arrestation et du fait qu’il n’est pas vraiment le plus en forme. Sauf que même si sur le plan physique ce n’est pas un petit jeune, il est intelligent et parvient à arriver au bout d’un cas en se servant de son intelligence. Cela fait plaisir de retrouver Nathan Fillion dans une nouvelle série même si le genre policier n’est pas forcément ce que j’attends de lui. Il a un charisme qui s’impose tout de suite dans ce premier épisode et qui saura donner envie à de nombreux téléspectateurs de poursuivre l’aventure. Pourtant, The Rookie est une série policière assez classique dans sa construction qui n’est pas sans rappeler Rookie Blue, la série canadienne co-produite avec ABC il y a plusieurs années de ça. Bien entendu, The Rookie se repose énormément sur le talent de son héros plutôt que sur les affaires de l’épisode.

Lorsque sa femme le quitte et que son fils part à la fac, John Nolan, la quarantaine, est à un tournant de sa vie et décide de réaliser un vieux rêve : devenir flic ! Il part vivre à Los Angeles et se retrouve, malgré son âge, un bleu parmi les bleus...

The Rookie est donc une série policière classique, sans grandes surprises, avec une star qui est justement un peu mieux que la moyenne et qui permet à la série de rester suffisamment savoureuse sur bien des plans. Le point de départ avec le braquage de banque est un peu facile, mais ce moment permet de rendre tout de suite attachant le héros que l’on est sensé suivre toute la saison. Nathan Fillion n’est pas là pour faire du Castle donc forcément, on ne peut pas Cenir ici pour voir des scènes de grimaces qu’il savait si bien faire. Ici, The Rookie lui donne un personnage par moment un brin réchauffé qui n’a pas suffisamment d’occasion de briller d’ingéniosité. Plutôt que de nous plonger dans une série qui résout des crimes, The Rookie est là pour suivre les aventures des flics de la rue comme Rookie Blue pouvait le faire et comme SouthLAnd (pour prendre un exemple de série policière se déroulant à Los Angeles) même si cela n’a pas la force de la série de NBC. Je me demande combien de temps la mascarade présentée peut durer mais pour le moment je reste dans les parages car il y a suffisamment de bonnes idées pour justement faire fonctionner la série.

Note : 5.5/10. En bref, classique mais avec le charisme et le charme de Nathan Fillion.