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Il y a quelques jours, j’ai entendu parler de cette agression de fachos contre une librairie genevoise, dans la nuit du 15 au 16 octobre : la Librairie du Boulevard. Et comme par hasard, devinez quelle vitrine fut particulièrement visée ? Je vous le donne en mille…
Cette librairie là, contrairement à celle de nos fascistes hexagonaux qu’affectionne tout particulièrement, déjà, la lie de la fachosphère, n’a pas été victime d’une attaque imaginaire, comme la revue Eléments a tenté de le faire croire à sa meute de bas de plafond affidée, comme je l’ai explicité ici, mais d’une attaque bien réelle celle-là.
Ainsi, les petits fachos sournois qui ont profité de la nuit pour perpétrer leur médiocre petit coup pendable ont raté leur cible, puisque c’est le contraire de qu’ils espéraient qui s’est produit : les libraires ont placé un message sur la vitrine brisée: «Vitrine saccagée par l’extrême droite. Recouvrons la haine par des messages de soutien et d’ouverture!» Les post-it et feutres mis à disposition ont permis et permettent toujours aux habitués de la librairie et aux simples passants d’exprimer leur solidarité. La vitrine est entièrement recouverte de messages.
En effet, ça se confirme… Cette image multicolore remplit mon cœur de joie, à l’exact opposé de cette société promue par l’idéologie brune, sombre, triste, recroquevillée sur elle-même, haineuse et violente qui l’a produite. Parfait.
Les amis de la Horde nous apprennent que cette agression a été signée d’une croix celtique et des lettres GNLS (pour Good Night Left Side, détournement peu inspiré du célèbre Good Night White Pride, dont nous avons fait l’historique ici) et d’un vilain pochoir “anti-antifa” tout baveux.
Ma compagne m’a dit qu’elle en avait entendu parler sur France Inter en des termes peu conventionnels et politiquement incorrects. Aussi, poussé par la curiosité, je suis allé voir. C’est ici. Grand bien m’a pris. Chaud au cœur… Voir cet événement relaté sur une antenne nationale à une heure de grande écoute, contrant ainsi la propagande fasciste, que du bonheur !
Les fachos – déso pas déso – vous venez de perdre une bataille. Dans la joie et la bonne humeur, sans violence, mais avec nos petites armes à nous : en l’occurrence, elles sont médiatiques. Et pan dans les dents !