(pardon aux ami.e.s anti-spécistes, il ne s’agit là que d’une image historique, et symbolique. Merci pour votre indulgence).
Dans un jugement du 6 juin 2017, confirmé en appel le 12 avril 2018, le tribunal de grande instance de Paris établit qu’écrire que Faurisson est « un menteur professionnel », un « falsificateur » et « un faussaire de l’histoire » est conforme à la vérité.(source)
On n’en finirait pas de dénombrer les nombreuses personnalités, dont certaines de premier plan, qui sont coupables à nos yeux de complicité avec l’ennemi : depuis La Vieille Taupe et Noam Chomsky qui, mis en relation avec Robert Faurisson par Serge Thion et Pierre Guillaume en 1979, signe alors une pétition en faveur de « la liberté de parole et d’expression » de Faurisson, lancée par le négationniste américain Mark Weber(en), et dont la lettre envoyée à Thion a servi de préface au Mémoire en défense contre ceux qui m’accusent de falsifier l’histoire rédigé par Robert Faurisson et publié aux éditions de la Vieille Taupe, jusqu’à Paul-Éric Blanrue et Jean Bricmont, en faveur cette fois d’un disciple de Faurisson, Vincent Reynouard,ce multi-récidiviste de la haine antisémite (voir ici).
Paul-Éric Blanrue, héritier idéologique de Faurisson, joue un rôle clé dans son retour sur la scène médiatique des années 2000151. Plusieurs membres de cette nébuleuse alliant une fraction de l’extrême gauche propalestinienne et l’extrême droite antisémite se retrouvent ou se reconnaissent dans la liste du parti antisioniste constituée par Dieudonné pour les élections européennes de 2009, dont Alain Soral et Thierry Meyssan152.(source)
Aujourd’hui, nous sommes nombreux/ses à nous féliciter de la disparition d’un être aussi infect, moralement aussi irrémédiablement pourri, dont l’existence entière n’aura donc servi qu’à cette tâche immonde : tenter d’effacer avec une obstination pathologique cette blessure inguérissable pour la mémoire de notre commune humanité.
Malgré cette mort, son idéologie est quant à elle toujours vivante à travers ses multiples continuateurs. Sa sœur et son réseau familial sont toujours bien présents. Ainsi, le mari de la sœur de Faurisson, René Schleiter, candidat MNR aux municipales de 2001 au Vésinet207 et suppléant de Nicolas Bay lors des élections législatives de 2002, qui écrit dans une revue néonazie, Tabou209, et qui administre le site de Polémia, polemia.com, dont l’inénarrable Gaccio se veut le propagateur innocent… pour soutenir Mélenchon. Franchement, ça craint.
Nous n’en avons pas fini de ce monde là… Si cet « astre » moisi s’éteint, la fachosphère est quant à elle toujours aussi peu reluisante, et n’a pas fini d’incommoder notre odorat. Car oui, je persiste et je signe : ça schlingue, et ces idées là puent à quinze mille.Les débusquer, toujours, partout, encore, inlassablement.
Sur cette persistance du négationnisme, et ses immondes continuateurs, lire aussi :