American Horror Story : Apocalypse // Saison 8. Episode 7. Traitor.
Ce qui me fascine de plus en plus avec cette saison de American Horror Story c’est le fait qu’elle est une vraie suite à « Coven », plus qu’aux autres saisons de la série. C’est comme si nous avions une saison 2 de cette série, mais avec des éléments permettant de relier le tout à d’autres saisons de la série. Nous avons alors droit au retour de Lance Reddick et Jamie Brewer, ce qui permet aussi de faire un peu de fan-service réussi. Surtout pour le retour de Jamie Brewer qui nous offre quelques secondes assez cocasses dans cet épisode. Cordelia a une idée : elle veut que Legba ouvre les portes de l’Enfer afin de pouvoir emprisonner Michael Langdon dedans. Mais Legba veut les âmes de toutes les sorcières en retour, ce qui dans un sens n’est pas vraiment étonnant. Si Cordelia dit non, le Diable vient prendre son dû. J’aime bien la façon dont la série parvient à délivrer de bonnes surprises car cela fonctionne de façon intelligente.
Nous rencontrons également cette semaine Bubbles McGee avec Joan Collins dans son second rôle cette saison. Le petit film d’horreur de seconde zone du début de cet épisode est assez fun et démontre encore une fois à quel point American Horror Story : Apocalypse sait s’amuser avec tout ce qu’elle a entre les mains et notamment le genre horrifique qu’elle tord dans tous les sens avec une certaine intelligence.
Côté mise en scène, cet épisode démontre encore une fois à quel point la série sait très bien s’y prendre. Les plans sont beaux, peut-être même trop beau. Comme la scène de bûcher à la fin de l’épisode. C’est l’une des plus belles scènes filmée cette saison.
Grâce à tout un tas de bonnes surprises, cet épisode délivre tout ce que l’on peut attendre de American Horror Story : Apocalypse, et même plus encore. Peut-être aussi car les intrigues savent casser un peu la mécanique habituelle de la série afin de nous surprendre intelligemment. Si par moment j’ai l’impression que l’on fait revenir à la vie trop de personnages (ce qui est une astuce narrative un peu facile), c’est finalement pour la bonne cause et l’on sent que le scénariste s’en amuse. Si la série avait proposé une Apocalypse pour ouvrir la saison, je me demande si au fond les scénaristes savent toujours ce qu’ils font car mine de rien, c’est comme si cette idée là était effacée. Mais tous les personnages sont là pour nous servir de bonnes surprises et notamment ce que les fans attendent. « Coven » devient finalement presque meilleure avec les intrigues de cette saison. Car si la saison 3 de American Horror Story était par moment ennuyeuse et répétitive, cette saison fait tout l’inverse et n’a de cesse de nous embarquer dans des aventures totalement différentes pour notre plus grand plaisir.
Le seul truc que je trouve dommage avec cet épisode c’est le manque de Michael. Ce dernier est devenu un peu le héros ou l’anti-héros de la saison mais ici il brille par son absence. Dommage. Fort heureusement que nous avons nos Suprême et surtout Cordelia, pour nous offrir de grands moments. J’ai hâte de voir ce que vont nous réserver les trois derniers épisodes de la saison.
Note : 6.5/10. En bref, pas forcément ce que j’ai vu de mieux cette année mais avec un brin de fan-service, American Horror Story : Apocalypse sait toujours s’en sortir.