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New Amsterdam (Saison 1, épisodes 2 à 5) : sauver tout le monde coûte que coûte

Publié le 26 octobre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Le premier épisode de New Amsterdam démontrait pas mal de qualités qui m’ont donné envie de poursuivre l’aventure. Mais malgré toutes les faiblesses de cette série, et notamment le fait que son héros est parfois un peu trop présent, elle garde de bonnes intentions louables. En effet, New Amsterdam c’est avant tout la promotion du système hospitalier gratuit américain dans toute sa splendeur. David Schulner ne fait pas forcément dans la grande originalité dans ces nouveaux épisodes mais propose par moment de calmer les faiblesses en donnant plus de place aux autres personnages et permet alors à la série de naviguer dans des univers légèrement différents. La série garde alors des similitudes face aux autres séries médicales mais malgré le fait que cela soit par moment un défaut, cela peut aussi être une qualité. Notamment dans le souci de proposer quelque chose de simple et de confortable à des téléspectateurs qui n’ont peut-être pas envie de chercher trop loin. Car le but de New Amsterdam est de se concentrer sur l’aspect psychologique plus que sur le médical pur et dur. Notamment grâce au personnage de psy incarné par Tyler Labine qui est pour le moment mon personnage préféré et celui dont l’évolution est la plus intéressante avec les cas qu’il traite et traine. Max veut bousculer les codes de ce qui a raté dans cet hôpital ces cinq dernières années, c’est un idéaliste (peut-être un peu trop par moment) mais les changements sont intéressants.

Pourquoi ? Car la série tente justement de mettre en lumière ces gens qui n’ont pas forcément accès aux soins des plus riches mais qui sont traités comme n’importe qui. Après tout, dans cet hôpital on a pu soigner des personnalités (comme le Président des Etats-Unis fût un temps) mais la classe moyenne et ouvrière américaine. Si l’idéologie du système médical brisé qui a besoin de se refaire une santé est un truc qui rouille facilement, la psychologie de chacun des personnages devient alors dans les épisodes suivants un élément efficace qui nous plonge dans d’autres éléments dramatiques que la série médicale pure et dure. A certains moments, New Amsterdam peut ressembler alors à Code Black ou alors être une alternative totalement différente à The Resident. Au fond, New Amsterdam n’est pas mauvaise mais elle n’est pas indispensable non plus. Dans un paysage de séries de plus en plus riche, je dois avouer que je m’attendais à un truc peut-être un peu différent. Mais la mécanique reste huilée et s’inspire alors d’autres séries comme Chicago Med qui elle aussi aime la psychologie des personnages. Mais New Amsterdam laisse moins de place aux romances souvent ennuyeuses qui pompent dans Grey’s Anatomy comme un Shadok depuis quelques années.

Max reste alors le héros, peut-être justement est-ce aussi par moment la force et la faiblesse de New Amsterdam. Si Ryan Eggold est parfait dans le rôle, certains tics du personnage deviennent par moment un brin lassant et c’est dommage. Mais d’autres personnages prennent un peu plus de place, comme celui incarné par Freema Agyeman (Doctor Who, Sense8) qui continue d’être une vraie force positive et une femme qui s’affirme. Plus le temps passe et plus son personnage prend de l’ampleur (notamment dans l’épisode 1.04). New Amsterdam est donc une série médicale assez classique avec des cas en tous genres, mais qui tente malgré tout d’être un peu plus originale dans sa façon de connecter ses personnages et de créer une vraie cohésion de groupe entre tous les membres de cet hôpital à sa façon. Cet hôpital reste une fiction utopique, mais malgré le fantasme que la série propose ici, il reste un lieu passionnant qui sort un peu des carcans habituels sans pour autant que cela ne soit la série nécessaire de suivre chaque semaine. C’est là que cela risque de poser problème à NBC qui a déjà confirmé que la première saison de New Amsterdam serait composée de 22 épisodes. Une marque de confiance mais j’espère que la série saura créer de vrais retournement de situation par la suite.

Note : 5/10. En bref, du médical sympathique et confortable, sans être réellement exceptionnel non plus.


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