Arrow // Saison 7. Episode 3. Crossing Lines.
Oliver Queen version grosse baston est de retour et cela fait sacrément du bien. La scène de combat de la fin de cet épisode est sacrément bien chorégraphiée et rappeler encore une fois à quel point Arrow est toujours parfaite dans ce genre de situation. Surtout avec un Stephen Amell amoché, qui risque bien de s’attirer plus d’ennuis qu’il n’en a déjà (comme on a pu le voir à la fin de l’épisode en guise de cliffangher). L’évolution d’Oliver dans cet épisode est une belle opportunité pour la série et l’évolution de son héros. Car cela permet aussi de capturer des moments différents, de solitude où la série permet de proposer une sorte de réflexion sur le personnage. Cela faisait un sacré bout de temps que je n’avais pas vu Oliver Queen aussi en forme et je dois avouer que cela lui réussi plutôt bien. Sauf qu’il ne revient pas ici de la même façon que par le passé. Dans la saison 5 et dans la saison 6, Oliver a commencé à changer. Il n’était pas l’anti-héros transformé en super-héros. Il était devenu quelqu’un qui voulait faire les choses bien, plutôt que de rentrer dans le lard des gens comme c’était le cas dans la première saison. C’était un vrai justicier auparavant, mais il s’était un brin ramolli. Si les changements du personnage ne sont pas oubliés dans cet épisode, la morale du héros en prend un sacré coup et parvient alors à nous embarquer dans une aventure totalement différente et bien plus efficace que prévu. Car le Oliver de ces deux dernières années était ennuyeux.
Les scènes d’action de cet épisode sont brillantes et le face à face entre Oliver et Sampson (incarné par Cody Runnels, un lutteur professionnel) était jouissif. C’est dans ce genre de moments que l’on se rend compte de l’intérêt de Arrow et de ce qu’elle apporte de différent par rapport aux autres séries de l’univers DC sur The CW. Si j’avais moi-même des doutes sur l’intrigue d’Oliver en prison, notamment car c’est un lieu confiné dans lequel il est difficile de construire des intrigues, je me rends compte que mes craintes n’étaient pas vraiment fondées. En effet, cet épisode parvient à démontrer le contraire et surtout que la série a une vraie efficacité dans ce genre de situations. Diaz de son côté continue d’être le vilain central de la saison, mais Stanley pourrait bien être un vilain fantastique si la série sait réellement quoi en faire. Mais d’un autre côté, je n’ai pas envie que l’amitié entre lui et Oliver s’arrête car les deux vont très bien ensemble. Finalement, la saison 7 d’Arrow continue d’être une agréable surprise et de nous offrir de bons moments. Les personnages sont soignés par une écriture beaucoup plus fluide que les années précédentes et l’intrigue d’Oliver en prison commence enfin à prendre son envol. J’ai maintenant hâte de voir la suite.
Note : 7/10. En bref, la saison continue sur de bons rails.