Bonjour la blogo!
De retour avec une rétro bien sentie du premier opus d’une franchise que l’on aime, quoi qu’on en dise et surtout, malheureusement, quoi qu’on en fasse. XD
Allez, on sort les dreads, le rhum et les yoho, et on parle de Pirates of the Caribbean: Curse of the Black Pearl, et bien sûr, on spoile!
A Port Royal, une fête se prépare: le Capitaine James Norrington sera bientôt nommé Commodore. Dans la foule, le gourverneur Swann et sa fille, Elizabeth, qui rêve d’aventure. Mais aussi un pirate, le Capitaine Jack Sparrow, qui cherche un moyen de récupérer son navire, le Black Pearl…
Au début des années 2000, Disney fait le pari ambitieux de transformer une attraction célèbre de ses parcs d’attractions en film. Un pari que la maison à la souris tentera de refaire plusieurs fois, notamment avec Tomorrowland, sans toutefois égaler le niveau et la dinguerie de celui-ci.
Pourtant, nous sommes nombreux, très nombreux, à être totalement passés à côté de CofBP avant sa sortie en VHS/DVD (eh ouais, je suis old school moi, voyez-vous).
Ce n’est d’ailleurs qu’en tombant sur la bande-annonce sur une autre VHS que je me suis dit que ça avait l’air pas mal. Heureusement, juste à temps pour la sortie de Dead man’s chest. XD
Pirates of the Caribbean détonne d’abord de par son personnage principal, sorte de mix entre Captain Morgan, Keith Richards et Ozzie Osbourne. Un pirate dont on ne sait jamais vraiment s’il est génial, complètement débile, ou les deux.
Comme diraient les Anglais, est-ce qu’il improvise au fur et à mesure, ou est-ce qu’il prévoit tout à l’avance?
Difficile de concevoir qu’il ait prévu la mutinerie sur son vaisseau (qu’il faut vraiment arrêter de trouer, les gars, franchement); ni le fait que l’ile sur laquelle on l’ait planté servait de cachette à des contrebandiers.
Je suis de l’avis que ce bon Jack, a surtout vachement de veine.
Et sinon, outre un héros à la ramasse mais irrésistiblement couillon, nous avons une légende plausible, un méchant badass à souhait (TONTON HECTOOOOOR!), des personnages secondaires qui promettent, et si la demoiselle en détresse est une vraie nunuche, heureusement pour elle (et nous) elle ne le restera pas longtemps.
En gros, Disney a frappé très fort en réussissant à créer une franchise de toutes pièces. Maintenant, reste à savoir si ce qu’ils en ont fait ces dernières années valait vraiment la peine… J’en doute. XD
Allez, casting?
Johnny Depp donc, en tête de proue et d’affiche, manière très maligne de se payer un acteur connu pour aimer les rôles particuliers, après Sleepy Hollow et Edward Scissorhands notamment. Et depuis, quand on cite son nom, Jack Sparrow (pardon, Captain) est le premier de ses rôles auquel on pense.
Il est secondé par Mister Belle Gueule himself, tout droit atterri de Middle Earth à ce moment-là, Orlando Bloom, que je préfère vachement plus en Will Turner qu’en Legolas.
Keira Knightley, dix-sept ans à peine, s’offre le luxe de jouer la demoiselle en détresse (je suis une demoiselle, je suis en détresse, et je m’en sortirai toute seule, alors bon vent… XD ); et son fiancé malheureux a les traits fortement sexy de Jack Davenport (qui aurait pensé que l’uniforme serait si seyant, hein?
).Jonathan Pryce, que j’adule, joue le père d’Elizabeth; et Kevin McNally incarne Joshamee Gibbs, le second de Jack et alcoolique notoire.
Et parmi les méchants, me demanderez-vous? Eh bien, évidemment, qui d’autre que Geoffrey Rush pour interpréter mon tonton Hector d’amour, le pirate badass et tordant, celui qu’on va déglinguer dans les 4e et 5e films sans vergogne aucune? Tu étais si génial, Tonton…
Et évidemment je ne pourrais pas oublier mes meilleurs amis, Pintel et Ragetti.
Allez, on rajoute à ce beau monde et à ce chouette film la B.O. inoubliable d’un certain Hans Zimmer, et ça vous donne un premier opus que les suivants n’égaleront jamais. Eh oui, même si moi je préfère Dead man’s chest mais-c’est-la-faute-à-Bill–Nighy.
Note: 8/10 (scénario: 7/10 – jeu: 8/10 – BO: 9/10 (avouez, vous l’entendez là de suite. ) – comédie: 8/10)