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Politologue, c'est certainement un métier très subtil, délicat. Mixer la "gouvernance" et les stratégies diverses aux thèses d'Elizabeth Tessier n'est certainement pas à la portée du premier venu.
La preuve nous en est fournie par cette interview dans l'Express ou Gérard Grunberg, honorable cartomancien politique (et PS) nous explique toute la difficulté de la position d'opposant.
Bêtement, je pensais jusqu'à maintenant que, un opposant, ben, ça s'opposait. Un peu comme le bon chasseur et le mauvais chasseur. Mais ça, c'est parce que je ne suis pas politologue, je n'ai pas saisi toutes les subtilités du truc.
En supposant qu'Uranus soit dans le carré de Neptune sous l'influence du Soleil en Verseau, monsieur Grunberg nous apprend que "en critiquant Sarkozy trop frontalement, Ségolène Royal risque de perdre en crédibilité".
Ah, mais notre madame Soleil de la manoeuvre PS ne nous parle que de la crédibilité de Royal, pas de celle du PS. Reprenant un vieux slogan soixante huitard (un de ceux que Sarkozy n'a pas encore réussi à éradiquer), d'où causes tu camarade ?
Je ne m'engagerai pas sur le terrain plus ou moins glissant de la crédibilité ou non de la dite Ségolène mais on peut étendre ce phénomène à tout le PS.
À moins que je n'ai décidément rien compris et que la meilleure façon de s'opposer à Sarkozy et son UMP décomplexée soit d'approuver tout ce qu'elle dit et fait (qui a dit Manuel Valls là dans le fond ?)
Apparemment, prière de s'opposer mollement et de critiquer de façon constructive. Oui, si l'on brigue un poste dit d'ouverture sinon, aucun intérêt.
C'est les vacances , tant mieux (enfin, le blog ne se reposera pas pour autant) parce que, je crois que je ne comprends plus rien, moi.