Lors des dernières municipales, l'informatique hébergée aux Etats-Unis du Ministère de l'intérieur
avait conduit à sous-estimer le taux d'abstention. Et bien, une étude (bretonne, traduite en français) met en évidence, au chapitre d'une informatisation trop hâtive des processus électoraux, que
les machines à voter sont des nids d'erreurs.
Il y a presque 8 fois plus de chances d'avoir un bureau de vote "en erreur" lorsque sont utilisées les machines à voter ("en erreur" : avec un décalage entre les pointages sur les registres de vote
et le décompte des suffrages exprimés). Et les erreurs portent sur trois fois plus de voix. Reste à savoir, mais ce sera pour une autre étape, si les erreurs des machines à voter sont, ou non,
systématiques...
En attendant, l'étude sera présentée au Ministère de l'intérieur, au Conseil Constitutionnel et à l'OSCE. Elle ne sera pas présentée à la Commission européenne, comme le suggère l'article très
détaillé sur le site de l'UPR, car cette institution s'est expressément exprimée en faveur du vote électronique (CQFD, to be
continued).