Hello les gens!
Pour ce début de mois de novembre, je rattrape un peu des reviews en retard, dont notamment celle de ce film que j’ai vu fin du mois dernier, dont on n’a pas beaucoup parlé malgré son thème, son casting, et ses qualités en règle générale.
Du coup, ajd, je vous parle de Professor Marston and the Wonder Women, dubbé en français, tout simplement, My Wonder Women!
Et je ne spoile rien!
Dans les années 50, le Professeur Marston et son épouse Elizabeth, docteurs en psychologie, tombent éperdument amoureux de l’une de leurs élèves, la jeune et belle Olive Byrne. Leur liaison inspirera la naissance de la première super-héroïne de comics, Wonder Woman…
Comme souvent, j’ignorais totalement l’existence de ce film avant qu’il ne sorte en salles, puisque c’est son interprète principal qui en a fait la promotion assidue sur les réseaux sociaux. J’ai donc patiemment attendu que le film soit disponible en ligne, car j’avais très envie de découvrir cette histoire vraie atypique.
Car atypique, le film l’est aussi. Sans jugement aucun, il traite du polyamour sans aucun complexe, et si les scènes de sexe sont pudiques et presque poétiques, il n’en reste pas moins qu’il n’y a aucune ambiguïté: ces trois-là font l’amour à trois.
Ce qui pose la question de: comment cet amour a-t-il pu inspirer Wonder Woman, certes personnage très moderne s’il en est, mais pas vulgaire pour un sou? Simple: Marston a glissé çà et là des références, non seulement à ses travaux, mais aussi à sa vie privée, mais de manière si subtile qu’il a été compliqué de les trouver.
Il ne faut pas oublier d’ailleurs qu’il est aussi, outre le créateur de Diana, l’inventeur du polygraphe, aussi connu sous le nom de détecteur de mensonge…
Alors si, bien sûr, le scénario tend au drame, le polyamour étant sujet au tabou de la société même actuelle, j’ai vraiment apprécié le film en général, notamment et surtout, devrais-je dire, grâce à son trio de tête.
Parlons donc du casting.
Luke Evans, qui m’a fait la pub du film donc, incarne William Marston, avec cette désinvolture qui lui sied bien, et un accent américain qui lui sied moins.
Il est secondé par la toujours géniale Rebecca Hall, qui incarne son épouse, Elizabeth.
Et leur amante, Olive, a les traits frais et sans concession de Bella Heathcote, déjà aperçue dans Pride Prejudice and Zombies dans lequel elle interprétait Jane Bennett.
Je rajouterai pour mon plaisir personnel un J.J. Feild délicieux as usual, et vous avez les bases.
Bref, My Wonder Women est un film intéressant à voir de par la façon dont la vie des protagonistes a inspiré la bande-dessinée qui, aujourd’hui encore, est l’une des héroïnes les plus badass sur papier et pellicule. Malgré quelques longueurs et défauts, of course.
Note: 5,75/10 (scénario: 6/10 – jeu: 7/10 – BO: 4/10 – drame: 6/10)