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Bohemian Rhapsody (Ciné)

Publié le 07 novembre 2018 par Bigreblog

Bonjour la blogosphère à l’oreille musicale!

Un jour après être sortie du cinéma en manque total de musique de Queen, je viens donc vous parler du film-évènement du moment, un film magnifique avec quelques défauts, certes, mais qui ne mérite absolument pas le bashing dont il fait l’objet par la presse.

Donc ajd, on parle Queen, on parle clones, on parle Freddie Mercury, on parle Bohemian Rhapsody!

Et on ne spoile rien!

😉

Synopsis

1970, Londres. Quatre étudiants qui ne rentrent dans aucun moule décident de former un groupe de rock amateur, qui sera bientôt sur le devant de la scène. Leur nom? Queen. Leur ascension fulgurante donnera naissance à des titres inoubliables, et à la légende de Freddie Mercury

Mon avis

Je ne suis pas forcément une fanatique invétérée de Queen, je l’avoue d’entrée. Comme pas mal de monde de ma génération, je pense, j’ai surtout été influencée par les gouts musicaux de mes parents, et il est un fait: mon père a toujours adoré leur musique.

Je me targue donc de pouvoir chanter par cœur la plupart de leurs titres-phares, sans pour autant connaitre la genèse de ces titres ni m’être arrêtée sur leur signification réelle. Je suis une fan lambda, quoi.

Il est un autre fait, cependant: Freddie Mercury est décédé deux mois après ma naissance, et je me souviens avoir souvent entendu mes parents m’expliquer quel genre d’homme il était sur scène et de quoi il était mort. Déjà en ce temps-là, il faisait l’objet d’un respect et d’une presque vénération qui me posait question.

J’ai donc été ravie que l’on annonce un biopic sur Queen mais surtout Freddie, car je voulais en savoir plus et surtout me plonger, m’immerger dans cette musique que j’aime tant et qui pourtant, au début, a été décriée et insultée cordialement par la plupart des critiques.

Doublement ravie, en fait, quand on a annoncé aussi qui allait incarner l’intouchable Freddie à l’écran, car comme un certain Michael Jackson ou un autre Johnny Hallyday, il ne faut pas égratigner la légende, même si la vie de celle-ci a été loin de la perfection.

J’adore Rami Malek. Et pourtant je n’ai pas accroché à Mr Robot, donc comment puis-je dire que l’adore? Ben, c’est simple: je l’ai vu démarrer. Et mon pharaon aux yeux bleus préféré était le choix idéal pour porter un film comme Bohemian Rhapsody sur les épaules.

J’ai énormément lu et entendu que sa prestation était sans faille, que malgré les différences physiques il avait réussi à intégrer la façon de parler, de marcher, d’être finalement, de Freddie. C’est vrai. Mille fois vrai. Et d’autant plus flagrant lors des scènes de concert, que, elles, j’ai pu voir plusieurs fois en images d’archive.

Et pourtant, Rami est loooooin d’être le seul qu’il faut applaudir. Parce que chacun des quatre interprètes des membres de Queen sont parfaits, des mimiques au look en passant par la diction. Ils sont tous parfaits, dont deux qui sont indubitablement les clones de ceux qu’ils incarnent, mais j’y reviens.

Casting parfait, donc, mais biopic pas sans défauts. Défauts qui, malheureusement, pour la plupart, sont dû au rating du film, cadenassé dans un PG-13 qui ne lui sied guère. Pour coller à la pudeur que ce rating lui impose, le film ne montrera rien de trop choquant, préférant suggérer (et dans certains cas, c’est mieux de le faire) alors que certaines scènes auraient mérité plus d’explicité. Après tout, Freddie était surtout connu pour sa sexualité et ses frasques, et pourtant, on en montre une image presque polie (même si on suggère donc) pour plaire au plus grand monde.

Dommage, et cela lui coutera des points…

:/

Me reste à féliciter Bryan Singer qui, s’il m’a fait peur quand on l’a annoncé comme réalisateur, a su jouer intelligemment de la caméra pour proposer des scènes parfois grandioses et magnifiques, et su, toujours, respecter ceux dont ils racontaient la vie. Parce que cela m’étonnerait franchement que Brian May et Roger Taylor aient accepté un film qui aurait été naze.

😉

Casting

Bohemian Rhapsody est donc porté par un petit homme adorable et extrêmement doué, Rami Malek, déjà vu, donc, dans les trois opus de Night at the Museum (ooooh, Akh

❤
); Mr Robot ou encore Need for Speed. Il incarne Freddie avec poésie et un immense respect.

Il est accompagné de Gwilym Lee (Inspecteur Barnaby); Ben Hardy (X-Men: Apocalypse) et Joseph « Joe » Mazzello (Jurassic Park), qui sont tous trois les clones de leurs personnages, à savoir Brian May, guitariste; Roger Taylor, batteur; et John Deacon, dit « Deacy« , le bassiste.

Gwil et Joe sont sérieusement les clones physiques de ceux qu’ils incarnent, de sorte que parfois, on a vraiment l’impression d’être entré dans la vie de ces artistes.

Mary Austin, le grand amour de Freddie, est elle incarnée par Lucy Boynton (Sing Street); et les trois managers successifs de Queen, John Reid, Paul Prenter et Jim « Miami » Beach, auront eux les traits d’Aidan Gillen (Game of Thrones); Allen Leech (Downton Abbey) et Tom Hollander (Pirates of the Caribbean, Pride and Prejudice).

Bohemian Rhapsody (Ciné)

Bref, que du beau monde.

😉

Conclusion et trailer

En conclusion, Bohemian Rhapsody est un magnifique hommage à un homme qui n’a pas eu la vie facile et qui ne se l’est pas rendue facile; un film qui est limité par son rating et son côté un chouïa trop sage, mais qui se démarque par son univers respectueux jusqu’au bout des ongles de ce groupe qui, aujourd’hui encore, fait danser aux quatre coins du monde…

Note: 9,5/10 (scénario: 9/10jeu: 10/10BO: 10/10 (comment faire autrement?)adaptation: 9/10)

Bohemian Rhapsody (Ciné)


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