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Critiques Séries : Doctor Who (2005). Saison 11. Episode 6.

Publié le 14 novembre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Doctor Who (2005) // Saison 11. Episode 6. Demons of the Punjab.


« Rosa » (11.05) était le premier épisode historique de la saison 11 de Doctor Who où l’on nous plongeait dnas une aventure avec en parallèle le leçon d’histoire. Cette semaine, Doctor Who décide de refaire la même chose avec « Demons of the Punjab ». C’est donc le second épisode du genre que la série nous offre et je dois avouer que cette histoire autour d’une mission humanitaire d’une race alien fictive est finalement l’une des plus belles choses que Doctor Who nous ait offert depuis longtemps. La série revient ici à ses racines, celles de bien avant Steven Moffat et Paul T. Davies. Je dirais que la série revient aux fondamentaux de façon intelligente. C’est ici une histoire qui résume parfaitement la quintessence même de la série et l’idée qu’elle veut dépeindre depuis sa création dans les années 60. Comme « Rosa », cet épisode met en scène le Doctor et son équipe du TARDIS, témoins de l’Histoire et qui vont en modifier son cours, sans en modifier celui de la réalité pour autant non plus. Je dirais même aussi que cet épisode est une sorte de suite spirituelle de « Father’s Day » (1.08). Ce dernier était l’un des meilleurs épisodes de la première saison de Doctor Who (si ce n’est le meilleur). Pour autant, Doctor Who ne brille pas forcément autant ici malgré tous les efforts mis en place pour ce faire.

Dans « Father’s Day », Rose Tyler revient dans le temps dans sa propre timeline, afin de témoigner de la mort de son père. Dans celui-ci, Yasmin Khan revient dans le temps afin de voir la vérité sur la vie de sa grand mère. Il y a une énergie intéressante qui se dégage de cette saison 11 et elle est salvatrice. Elle permet de renouveler Doctor Who comme personne n’a su le faire auparavant. Steven Moffat avait une vision des choses qu’il a toujours eu du mal à changer, notamment car les intrigues développées duraient parfois des années. Et c’est bien ce que Doctor Who semble vouloir contrecarrer cette fois-ci avec de vrais stand-alone tout en conservant ce qui a toujours fait le succès de la série : un brin de folie autour des personnages qui entourent notre Doctor. Il y a de très belles scènes dans cet épisode qui mettent en scène intelligemment tout ce que j’aime dans Doctor Who. Plus le temps passe et plus je vois notre nouvelle Doctor à l’oeuvre et plus je me dis que l’on aurait dû avoir une femme auparavant. Mais cet épisode est aussi le premier épisode de la saison qui n’implique pas Chris Chibnall (alors que ce dernier a co-écrit « Rosa »). C’est donc avec beaucoup de charme que cet épisode permet de définir de nouvelles barrières à Doctor Who et de sortir peut-être aussi un peu de l’idée que Chibnall se fait de la série afin d’ouvrir le champ des possibilités.

Note : 9/10. En bref, un très bel épisode de Doctor Who.


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