Déjà repérée sans culotte sur le plateau de la RAI, la très jolie ministre italienne est cette fois accusée d’avoir pratiqué “un acte lubrique” sur Silvio Berlusconi. Ces termes, employés par Miss Guzzanti, une comédienne italienne, ne sont pas sans rappeler l’affaire Clinton-Lewinsky, dont tout le monde se souvient. Les médias italiens évoquent un “sexgate” entre Berlusconi et Carfagna.
Depuis quelques jours, les palais de la République italienne sont mis sur écoute. 8400 interceptions téléphoniques auraient été enregistrées par le palais de justice de Naples dans le cadre d’une affaire de corruption contre Berlusconi.
Dans ces interceptions téléphoniques, quelques conversations, qui n’ont rien à voir avec l’affaire de corruption présumée avec un dirigeant de la RAI, ont été enregistrées. Les dialogues ont un contenu “érotique très chaud avec des références à du sexe oral” (que les Italiens appellent “pompino”) selon le palais de justice napolitain.
Le journal espagnol “El diaro de la Repubblica” cite l’ex ministre Margarita Boniver qui reconnaît l’existence de messages érotiques. Selon la presse, dans ces conversations téléphoniques entre Berlusconi et la ministre de l’égalité des chances, ils s’échangeraient des phrases “sur un ton très piquant avec des allusions à la fellation.”L’histoire n’a pas fait rire beaucoup de monde en Italie. Et certainement pas la principale intéressée qui a considéré ces revendications “vulgaires et fantasques”.
La ministre a également demandé à son avocat d’entamer une procédure à l’encontre de Guzzanti. Silvio Berlusconi, de son côté, se pose (comme souvent) en victime et s’est refusé à tout commentaire. ( Le Soir )
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