L’accident à l’origine de ce déversement ne s’est pas produit à l’intérieur de la centrale mais dans une installation annexe opérée par un sous-traitant en charge du traitement des déchets radioactifs émanant de la centrale et a été classé niveau un sur les septe que comporte l’échelle Ines qui évalue la gravité des évènements touchant les installations nucléaires.
Il faut attendre les conclusions des diverses enquêtes déjà diligentées ou a venir, pour savoir ce qui s’est réellement passé et pour connaître la volume exact d’uranium déversé, avec une première estimation de 360 kg, ramenée ensuite à 75 kg,
En attendant de savoir ce qu’il est advenu de l’uranium, les préfecture du Vaucluse et de la Drôme concernées par cette infiltration ont maintenu les mesures de sécurité concernant la population qui consistent à interdire la consommation de l’eau de certains captages, de l’irrigation, de la pêche, de la consommation de poissons, d’activités nautiques et la baignade sur les plans et cours d’eau situés dans le périmètre exposé à la pollution.