Notre critique de Red Dead Redemption 2

C'est difficile à croire, mais la date de sortie de Red Dead Redemption 2 est enfin arrivée, Red Dead Redemption 2 est l'un des jeux vidéo les plus attendus ces dernières années par les fans du monde entier. D'abord parce qu'il s'agit d'un jeu vidéo développé par Rockstar (le premier depuis le lancement de GTA V il y a 5 ans), mais aussi parce que c'est le premier jeu que ce studio populaire a développé pour la génération actuelle de consoles de jeux et parce que c'est la suite de nul autre que Red Dead Redemption (la Rockstar western open world sorti en 2010). De grands mots dans ce monde où nous vivons du battage médiatique généré par des événements comme celui-ci.

Le jeu Red Dead Redemption 2

Nous avons beaucoup parlé de Red Dead Redemption 2, quelques petits détails ont été filtrés (comme la carte et le gameplay il y a quelques jours), mais nous avons eu peu d'occasions de voir le jeu de manière officielle, tous très récents. Dans notre cas, nous avons d'abord eu la chance de jouer le titre, il y a quelques heures, dans une démo guidée il y a un mois à peine, et nous avons publié nos premières impressions jouables. La deuxième, il y a quelques semaines avec nos coéquipiers d'IGN USA jouant les quatre premières heures (presque tout le premier chapitre du jeu). Juste ces amuse-gueules et le jeu est terminé, à quelques semaines du lancement. Cela en dit long sur la façon dont Rockstar gère son temps pour parler de ses jeux et montrer son développement à la presse. Ils ont sauvé presque tout pour la fin, contrairement à beaucoup d'autres entreprises, plus d'amis pour lancer des dizaines de bandes-annonces, gameplays et toujours dans le but de donner à la presse la possibilité d'écrire une demi-douzaine de progrès.

Et, une fois que le jeu est pressé, nous devons dire que (même si nous jetons des pierres sur notre propre toit, la presse a besoin de publier des informations sur les jeux pour que vous veniez les consommer sur le web) dans ce cas peut être une pièce extraordinaire. C'est un vrai plaisir d'apprécier l'immense travail derrière RDR2 sans avoir rien vu auparavant. C'est presque mieux d'être surpris par le nombre immense d'heures de jeu, l'immense carte, le nombre presque incalculable de missions, défis, activités, personnages, situations ou mini-jeux inclus dans ce travail créé par Rockstar. C'est comme ce super film que vous attendez de voir et il n'est sorti que quelques bandes-annonces. Parfois, il vaut mieux garder l'information pour soi.

Mais que ce soit la bonne politique ou non, la vérité est que vous pourriez dire que Rockstar partie avec l'avantage et n'a pas besoin de lancer des dizaines de teasers, trailers, clips, gameplays et avances pour faire du bruit sur votre jeu. Red Dead Redemption 2, avec ce qu'il suppose par lui-même, a déjà assuré la promotion. Et plusieurs millions de joueurs du monde entier attendaient ce jour pour le vivre par eux-mêmes. Heureusement, membres de la presse, nous avons eu neuf jours de marge, avant le reste des mortels, pour jouer avec la version finale du jeu. Et maintenant, il est temps de faire un bilan final, mettre une note à l'un de ces jeux qui, à coup sûr, entrera dans l'histoire (comme avant il a été fait par GTA V, Red Dead Red Redemption, GTA IV, GTA San Andreas...). Alors, on va s'attirer des ennuis.

Une énorme école maternelle

Curieusement, il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas trop de jeux vidéo basés sur le Far West, ou du moins il n'y en a pas beaucoup qui se sont révélés être vraiment bons. Le western n'a pas été un genre très exploité dans les loisirs numériques, peut-être à cause de la difficulté de rendre attractif le fait de l'équitation et de parcourir de longues distances dans le désert, surtout depuis l'arrivée des jeux vidéo en 3 dimensions. C'est pourquoi, jusqu'à l'arrivée de Red Dead Red Dead Redemption il y a 8 ans, nous ne pouvons sauver que quelques titres aussi pertinents : les Konami's arcade Sunset Raiders ou les épiques Outlaws de Lucasarts (et ensuite donner quelques mentions honorables à des jeux comme Gun, Call of Juarez et Red Dead Revolver lui-même, qui serait le germe de la Rockstar saga). C'est pourquoi Rockstar a beaucoup plus de mérite qu'il y a huit ans.

Maintenant vient sa deuxième partie, dont nous savions déjà qu'il s'agirait d'une école maternelle, et avec elle ses développeurs ont pu recréer un jeu vidéo avec une histoire profonde du Far West, avec un réel goût pour le bon western. Et alors que nous parlons d'un jeu qui vient huit ans après le précédent et qui a beaucoup de nouveautés et l'avantage technologique d'une nouvelle génération de consoles, il n'est pas sans rappeler Red Dead Red Redemption. Si vous avez joué le premier titre, tout vous le rappellera lorsque vous commencerez à jouer. Vous vous sentirez comme chez vous. Et n'oublions pas que l'histoire est évidemment liée et qu'il y a beaucoup de personnages que nous allons revoir. Il y a beaucoup de clins d'œil, de références, d'histoires et de personnages croisés avec des événements qui se sont produits (ou plutôt qui se produiront) dans le premier jeu. Mais comme c'est un préquel qui a aussi un protagoniste différent, il peut être apprécié presque de la même manière si vous n'avez pas terminé la Red Dead Redemption originale. De plus, il peut même être fantastique de jouer à RDR pour la première fois après avoir terminé ce titre.

Le jeu commence par l'entrée de la bande de Van Der Linde sur les sommets enneigés des montagnes Grizzlies, après avoir échappé aux autorités par miracle et aux chasseurs de primes qui suivent leur piste après une tentative de coup d'état désastreuse à Blackwater. Arthur Morgan, notre protagoniste, est membre du groupe depuis son enfance, car Dutch l'a sauvé après la perte de ses parents et s'est occupé de lui comme d'un fils. Une situation très proche de celle de Jon Marston, notre protagoniste bien connu du premier jeu, que l'on aime retrouver dans ce prequel et avec qui l'on va vivre une bonne poignée d'aventures. Morgan est un tireur aguerri et expérimenté, loyal envers les Hollandais et protecteur du reste de la bande.