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Fantastic Beasts: The Crimes of Grindelwald (Ciné)

Publié le 23 novembre 2018 par Bigreblog

Bonjour à tous les sorciers, sorcières, Cracmols, créatures magiques, Moldus et Non-Magiques dans la salle!

Il était grand temps, une semaine après être allée le voir en salles, que je vous parle du deuxième opus de cette nouvelle saga qui me fait encore plus aimer le monde de J.K. Rowling, Fantastic Beasts 2!

Dont le titre, The Crimes of Grindelwald, donne déjà énormément d’indices sur le contenu dudit film, et devrait de suite faire taire les mauvaises langues. Oui, car ce deuxième opus, au même titre qu’un certain Bo Rhap. il n’y a pas longtemps, a été gentiment démonté par les critiques et certains « fans ». Nuhuh bitches, back off.

La HuffPuff que je suis va vous déposer tout sur un plateau. Sans spoiler. Et pour bien vous faire comprendre que, oui, des défauts il y en a, mais faut pas déconner non plus.

Synopsis

1927. Un an après les évènements de New-York, Newt Scamander n’est toujours pas autorisé à voyager en dehors du Royaume-Uni. Problème: Grindelwald a été aperçu à Paris, et il est à la recherche de Credence, qui a mystérieusement survécu. Newt tente donc de demander conseil à un vieil ami: le Professeur Dumbledore

Fantastic Beasts: The Crimes of Grindelwald (Ciné)

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The Crimes of Who?

Fantastic Beasts sera donc au moins une tétralogie. Cela a été annoncé assez tôt avant la sortie du premier opus. Ce qui reste incertain, c’est la régularité du casting. Cela aura-t-il encore un sens de faire sortir Newt de ses pénates lorsque la ligne du temps attendra les années 40? Nous ne le saurons que plus tard.

Cependant, ce fait devrait déjà être un indice sur le contenu de ce deuxième opus. Avec un titre pareil, il ne devrait pas y avoir de surprise: le héros, plus que jamais, c’est Gellert Grindelwald. Lui et ses idéaux, séduisants, logiques parfois, mais qui posent question à une époque troublée, celle de l’Entre-Deux Guerres. Newt n’est finalement qu’un spectateur collatéral, forcé à prendre part à cause de sa personnalité et de ses allégeances.

Ceux qui se sont donc plaints qu’on voit trop Grindelwald et pas assez le gang du premier film ont raté le coche complètement: il est logique qu’on les voit moins puis de plus en plus à mesure qu’ils comprennent que cette guerre qui se prépare les concerne. D’une certaine manière, Newt et les siens incarnent ceux qui prônent la neutralité puis sont obligés de prendre parti.

Fantastic Beasts: The Crimes of Grindelwald (Ciné)

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Une transition en douceur? Peut-être, et si parfois Grindelwald parait trop gris, pas assez noir ou blanc, cela est logique aussi. Avez-vous lu les romans d’Harry Potter? Avez-vous lu ce que l’on sait du personnage? Grindelwald n’est pas le premier Voldemort. Ses motivations sont totalement différentes, et si elles se rejoignent sur un point ou deux, ne mélangez pas tout.

😉

Cuteness overload

Ce qui est certain, c’est que cet opus fait parler de lui. Que ce soit à cause de son scénario (bourré de détails, tellement de détails qu’il me faudra sans aucun doute un deuxième voire un troisième visionnage pour tous les percevoir); des (trop?) nombreuses références aux Harry Potter (ou du moins à ses personnages) qui ont rebuté les non-lecteurs (ah ben oui, ben ça, écoutez…votre faute); ou des créatures que l’on découvre ou redécouvre toujours avec autant de plaisir.

Vous avez aimé les Nifflers et les Botrucs? Les voici! Vous avez aimé Frank le Thunderbird! Voici une créature encore plus mignonne! Vous avez kiffé Newt faire une parade amoureuse? Surprise! XD

Là où le bât blesse un chouïa pour moi, c’est qu’en deux heures, impossible de faire un portrait détaillé des nouveaux personnages, ou d’en creuser réellement un que l’on pensait connaitre et qui nous surprend, justement parce que ses motivations sont un peu nébuleuses.

Fantastic Beasts: The Crimes of Grindelwald (Ciné)

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Mais honnêtement, à part ça et l’apparition d’un personnage avant sa naissance officielle, tout ce qui est présenté est logique, détaillé, merveilleusement subtil, enfin, faut le dire cash comme c’est: POUR CEUX QUI ONT LU LES ROMANS.

(Eh ouais David Yates: t’as voulu faire ton malin et couper des scènes importantes pour ne pas les mettre dans les derniers HP films? Mange les critiques maintenant!

😡
)

Grindel-what?

Allez, parlons casting.

Newt (et pas Norbert ni Triton (son nom dans les pays de l’Est apparemment)) est donc toujours incarné par un Eddie Redmayne à qui le rôle de Hufflepuff tout pur et mignon sied définitivement magnifiquement bien.

❤

A ses côtés, les personnages du premier film: Jacob (Dan Fogler, à sa place); Queenie (une Alison Sudol qui aurait mérité plus de scènes); Tina (Katherine Waterston, plus effacée mais c’est logique); et Abernathy (Kevin Guthrie, merci d’être passé!).

Le deuxième réel héros du film, Gellert Grindelwald, a donc pris les traits de Johnny Depp, et s’il essuie (et essuiera toujours) les critiques de personnes plus intéressées par ses histoires personnelles que par son talent, il n’en reste pas moins qu’il est extraordinaire et que ce casting était vraiment au poil.

Credence, mon bébé, aura toujours les traits du cinglé Ezra Miller qui, s’il a fanboyé en tournant le premier opus (Potterhead de compétition celui-là), a dû sérieusement péter le reste de plombs qu’il lui restait en découvrant ce que J.K. avait préparé pour lui.

❤

Parmi les nouveaux personnages, on épinglera Nagini (Claudia Kim, trop effacée et c’est bien dommage) dont l’identité aurait dû rester une surprise, honnêtement; Theseus Scamander, le grand frère (Callum Turner juste adorable et j’en veux un sous le sapin, ces frangins vont me tuer); Leta Lestrange (magnifique Zoë Kravitz qui m’a scotchée); ou encore Nicolas Flamel, aka le sorcier le plus vieux et le plus génial de France.

Et évidemment, voici le gros morceau. Car, bien qu’il ne soit pas si présent que cela à l’écran, il faut lui remettre ça: Dumbledore vole toutes les scènes dans lesquelles il se trouve. Jude Law a ce charisme et ce magnétisme (qu’il a toujours eu mais là c’est pire) qui électrifie ceux autour de lui, et il n’est absolument pas compliqué de comprendre cette fascination qu’évoque le sorcier le plus puissant du monde.

Fantastic Beasts: The Crimes of Grindelwald (Ciné)

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J’ajoute à ça le détail qui tue, cet accent irlandais subtil qui rend hommage à Richard Harris, et si c’est pas trop beau, j’y comprends rien.

❤

Puffera ou Puffera pas?

Bref, The Crimes of Grindelwald ne cessera pas de faire parler de lui pendant quelques temps, je pense, mais pour moi, il reste une suite somptueuse, moins lumineuse que le précédent, mais tout aussi prenante, séduisante, et juste plainly wonderful.

🙂

Note: 8,25/10 (scénario: 9/10 (j’enlève deux points pour ce dont on a parlé, mais la qualité des détails me fait en rajouter un…) jeu: 7/10 (certains seconds rôles n’ont pas lieu d’être, honnêtement)BO: 8/10 (ce thème…) suite: 9/10)

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