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« L’écriture de l’histoire au miroir du cinéma – Les westerns de John Ford »

Publié le 25 novembre 2018 par Particommuniste34200
Dimanche 25 Novembre : Journée spéciale John FORD

 en présence de Cécile Gornet qui dédicacera son livre

« L’écriture de l’histoire au miroir du cinéma – Les westerns de John Ford »

15h  : Qu’elle était verte ma vallée 

L’argument : Au moment de quitter sa maison natale, Huw Morgan se souvient de son enfance, il y a cinquante ans de cela, dans cette vallée du Pays de Galles. Son père, Gwilyn, et ses cinq grands frères travaillaient alors à la mine de charbon et la vie quotidienne s’écoulait paisiblement, rythmée par des habitudes qui équivalaient à de véritables rites. Mais les conditions de travail devinrent de plus en plus difficiles, des ouvriers furent renvoyés et les salaires diminués. Les fils Morgan, s’opposant à leur père, décidèrent de faire grève et durent quitter la maison familiale. Ce fut le début d’une longue série de malheurs…

Notre avis : Qu’est-ce qui fait que nous, spectateurs post-modernes, endurcis et goguenards, soyons encore sensibles à une histoire pleine de candeur et de bons sentiments qui repose sur d’antiques valeurs et des personnages univoques ? Car c’est bien le mystère de ce film, qu’on commence à regarder le sourire narquois et qui, peu à peu, insinue en nous une petite musique émouvante et forte, entêtante aussi. En suivant cette famille de mineurs au gré des événements somme toute banals (naissance, mariages, décès, enfants qui grandissent et qui partent), Ford parvient à doter de chair des caractères et à nous faire partager leurs joies et peines, le tout nimbé dans une mélancolie présente dès le début, avec la belle idée du flash-back et de la voix off.

A VOIR A LIRE : https://www.avoir-alire.com/quelle-etait-verte-ma-vallee

 18h  : L’homme qui tua Liberty Valance  L’argument : Le sénateur Ransom Stoddard (James Stewart), assiste à l’enterrement de son ami Tom Doniphon (John Wayne). C’est pour lui l’occasion de remettre les pendules à l’heure. Il revient avec un journaliste sur les moments importants de sa vie, notamment son arrivée dans l’Ouest, l’arrestation de sa diligence par le célèbre bandit Liberty Valance (Lee Marvin), sa volonté de se venger de celui-ci, le duel qui les opposa. Et révèle qu’en réalité c’est Doniphon qui a tué Liberty Valance.. Notre avis : S’il fallait une preuve que l’époque de la frontière est définitivement révolue, on la trouverait dans ce film. Imaginez un temps où le directeur d’un journal se pose en champion du mythe par rapport à la vérité, et décide de faire l’impasse sur un scoop qui pourtant fait la lumière sur des événements qui se sont passés autrefois dans sa ville. Son credo : « When the legend becomes fact, print the legend. » La légende donc, et le mythe, au cœur de l’un des derniers films de John Ford, bourré d’une énorme nostalgie encore amplifiée par le choix du cinéaste de tourner en noir et blanc. A VOIR A LIRE : https://www.avoir-alire.com/l-homme-qui-tua-liberty-valance-la-critique Ciné C toi Adresse de notre site :
http://cinectoi.wixsite.com/le-cine-club

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