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Critique Ciné : Overlord (2018)

Publié le 27 novembre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Overlord // De Julius Avery. Avec Jovan Adepo, Wyatt Russell et Mathilde Ollivier.


Lors de l’annonce d’Overlord, le film produit par Bad Robot et Paramount était présenti par les fans pour être une suite à Cloverfield. Il n’en est rien et le film confirme d’ailleurs très bien que la franchise autour du vilain Clover et Overlord n’ont strictement rien à voir. Non, Overlord est un film de zombies mêlé à des expériences nazis, rien de mieux pour créer une ambiance et un film d’horreur efficace. Si le point de départ d’Overlord est par moment un peu étrange et qu’il laisse pantois, rapidement les pions sont placés et les personnages utilisés de façon intelligente. J’ai beaucoup aimé les références (notamment une qui n’est pas sans faire penser à l’ouverture d’Inglorious Basterds lorsqu’un nazi entre chez cette française afin de voir si elle cache des soldats ennemis). Billy Ray (Hunger Games, Capitaine Phillips) nous offre alors ici un scénario original s’inspirant de pas mal de choses mais de façon plutôt intelligente. Le thriller de guerre est un genre un peu usé à la longue mais je dois avouer que Julius Avery (Son of a Gun), qui met ici en scène son second long métrage, trouve un terrain intéressant à exploiter afin de créer une ambiance différente de ce que l’on pourrait imaginer au départ. Avec tout un tas de personnages tous haut en couleur et de bonnes surprises, Overlord sait comment prendre son spectateur par les tripes.  

À la veille du débarquement, un groupe de parachutistes est largué en France occupée. Alors qu’ils luttent pour accomplir ce qui ressemble à une mission impossible, ils tombent sur un laboratoire secret dans lequel sont menées des expériences surnaturelles, aussi étranges que terrifiantes.

Pour autant, il n’y a pas de grands twists car tout ce que Overlord présente est bien trop prévisible mais globalement, malgré de bonnes idées. Mais ce n’est pas tant la révélation que le goudron des routes françaises tient en lui le secret de l’immortalité (d’après le film), mais plutôt la façon dont le mélange des genres fonctionne plutôt bien ici. Dans le fond, il n’y a rien de neuf par rapport à ce que l’on a déjà pu voir ailleurs, sauf que même si le côté classique de Overlord pourrait en agacer certains, il y a pas mal de bonnes trouvailles qui permettent de rendre le tout divertissant. Le fantasme du nazi portrait de Satan est un truc que j’ai toujours aimé, surtout dans ce genre de séries B produites avec peu de moyens mais qui trouvent toujours un truc pour donner au film l’effet escompté. Le film joue aussi avec la peur, celle d’un côté d’être surpris par l’ennemi chez le résistant (comme dans Inglorious Basterds) et la peur de tomber entre les mains de ces nazis complètement frappés qui font des expériences en tout genre dans les sous sol de cette église. Grâce à quelques éléments aléatoires, Overlord parvient donc à nous surprendre et à sortir du schéma prévisible d’un tel film, créant ainsi une ambiance prenante et des moments étonnants.

Note : 8/10. En bref, jouissif.


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