Titre
: Pour la Peau
Auteurs :
Sandrine Saint-Marc (scénario), Zac Deloupy (dessins)
Editeur :
Delcourt
Collection
: Erotix
Année :
2018
Pages
: 112
BD
réservée à un public averti, majeur et vacciné !
Résumé :
De
nos jours, Gabriel et Mathilde entretiennent une relation torride,
une passion dévorante. Tout a démarré il y a quelque temps un
vendredi soir, lors d'une soirée professionnelle donnée dans
l'immeuble des bureaux de Gabriel.
Gabriel
et Mathilde sont en couple chacun de leurs côtés mais cette
relation charnelle qui les pousse à se voir et à faire l'amour ne
leur laisse pas de répit. Jusqu'où la passion va-t-elle les amener
? Comment prévoir l'évolution d'une histoire qui est parti d'un
événement imprévisible ?
Mon
avis :
Ce
que j'ai apprécié dans cette histoire c'est que nous découvrons le
récit de cette attirance sexuelle entre deux êtres du point de vue
de chacun des deux protagonistes. Un coup Gabriel, un coup Mathilde
et ainsi de suite.
L'histoire
en elle-même, récit d'une passion amoureuse que le désir farouche
fait évoluer dans une direction pas si inattendue que cela ne m'a
pas vraiment transporté.
La
description du désir, de l'attirance sexuelle, de l'attrait fougueux
qu'éprouvent Gabriel et Mathilde l'un pour l'autre est bien rendu.
Les
scènes crues de sexe occupent une partie conséquente de l'histoire.
Ce qui peut paraître normal pour une BD de la collection Erotix.
Mais
au bout du compte, on se trouve quand même dans une simple histoire
d'adultère et d'infidélité justifiée par la force d'une violente
passion.
Autre
belle surprise, la conclusion de l'histoire laisse plusieurs
interprétations possibles sur les événements.
Les
dessins de Deloupy se mêlent au texte de Sandrine Saint-Marc pour
donner corps et substance à cette relation passionnelle. Les corps
se mélangent dans les traits esquissés en noir et blanc, souvent
rehaussés de quelques traces de couleurs, de crayonnés. Les pleins
des corps s'effacent pour laisser apparaître d'autres choses par
transparence.
Le
choix d'un graphisme très brut colle avec cette relation brut aussi,
où seul le désir règne. Ce n'est que vers la fin que des paroles
s'échangent, que l'on rentre vraiment, pour le coup, dans l'intimité
des deux personnages.
Comme
s'il fallait un drame, ou un événement fort pour sortir de
l'histoire sexuelle et passer à l'échange de paroles.
Pour
la Peau, chronique d'une passion annoncée, surprend plus par ses
choix graphiques que par son histoire.
Zéda
croise Gabriel et Mathilde !
David
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