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Vers une ville sans enfant ?

Publié le 30 novembre 2018 par Puissancesete @FrancoisLiberti

Vers une ville sans enfant ?Enfance, jeunesse et familles seront à coup sûr les grands oubliés, voire sacrifiés, des années Commeinhes.

Entrainé tout entier dans une course à la bétonisation et la spéculation immobilière, le Maire a réussi à exclure de la ville les trois quart des gens qui y travaillent. En effet, sous le double effet de la spéculation et de la hausse colossale de la fiscalité, 75% des salariés de Sète doivent aller vivre ailleurs et parfois de plus en plus loin. Ce sont, sans surprise les couples les plus jeunes qui s’installent dans la vie et fondent un foyer.

Ainsi dans une ville, on estime en moyenne que 10% de la population est scolarisée dans le premier degré : maternelle et primaire. A Sète, la proportion est de 5% tant la population est vieillissante. Pire encore : alors que la population de la ville a augmenté de 5000 habitants, pas une seule école n’a été créée depuis 1982 sous la municipalité Martelli. Un article consacré à la question des écoles primaires et maternelles rappelle à quel point la politique scolaire de la municipalité manque d’ambition et de cohérence.

Le périscolaire sacrifié lui aussi.

Avec la vente des chalets Saint-Hugues, les activités périscolaires sont également en chute libre. Les classes rousses sont abandonnées. Quant aux classes de neige, les séjours ont chuté de 35%. Pour les classes vertes la baisse du nombre total des séjours est de 27%. Les activités de colonies est en forte baisse et les séjours familiaux sont abandonnés.

Qu’il est loin le temps où les petits écoliers sétois étaient les premiers en France à aller au ski !

L’enseignement supérieur est quant à lui totalement négligé, alors que d’évidentes synergies pourraient être créées avec l’Université de Montpellier ou bien les établissements publics de la ville. Le seul projet du Maire aura été d’offrir l’ancien collège Victor Hugo à l’enseignement catholique pour y développer des formations BTS payantes. Projet heureusement abandonné.

De même, le Centre de Formation des Apprentis Nicolas Albano voit son avenir mis en danger avec la volonté farouche de la Municipalité Commeinhes de s’en débarrasser. Pour preuves, les déclarations dans la presse du Directeur démissionnaire qui hurle à la trahison.

Après la fermeture des Maisons des Jeunes et de la Culture par la municipalité Marchand, la nouvelle MJC portée par l’agglo peine à trouver sa place.

La maison de quartier de l’Ile de Thau, fermée autoritairement, et le licenciement des cinq salariés qui en a découlé, n’a jamais été remplacée, tant on peut dire que le centre social Nicolas Gabino est aujourd’hui un navire échoué et à l’abandon.

Enfin en matière de sport : la faillite de deux des clubs phares de la ville : 1.8 million d’euros de déficit en 2008 pour le FC Sète et du SNEDD (Dauphins-Dockers) : 360000 euros en 2015 a provoqué un transfert et/ou un abandon des politiques de formation des jeunes.

Le FC Sète a perdu son agrément de club formateur fédéral.

Les cours de natation ont vu leurs tarifs exploser depuis l’abandon des cours municipaux. La fusion entre Dauphins et Dockers menée à marche forcée aura été un échec. Elle aura mis en péril l’existence même de ces clubs historiques de la ville et se sera traduite par une forte hausse des tarifs et une chute des adhérents.

Notons que, au centre de ces dispositifs, on retrouve à chaque fois un des adjoints proches du Maire.

Et vous qu’en pensez-vous ?


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