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Critique Ciné : Casse Noisette et les 4 Royaumes (2018)

Publié le 03 décembre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Casse Noisette et les 4 Royaumes // De Lasse Hallström et Joe Johnston. Avec Mackenzie Foy, Keira Knightley et Morgan Freeman.


De la part de Disney, je m’attendais à mieux dans cette adaptation du célèbre ballet. Car la seule scène réellement marquante de ce film est justement une scène de ballet sur les célèbres musiques qui sont aujourd’hui connu de tous. Pourtant, Casse Noisette et les 4 Royaumes n’est pas moche. C’est même sympathique et ça lèche les yeux à sa façon sauf que le film a malheureusement été sali par Disney. Il avait été confié à Lasse Hallström avant que Joe Johnston ne s’occupe de « reshoots » importants. Dans ce film, kitsch à souhait, je dois avouer que j’avais envie de trouver un film de Noël bien plus sympathique, plein de bons sentiments certes mais qui raconte une vraie histoire. Sauf que justement, Casse Noisette et les 4 Royaumes est terriblement creux. Le film se contente d’enchaîner les musiques du ballet, et le scénario tombe alors sur tous les os possibles. Il n’y a rien dans le scénario qui vaille le coup tant celui-ci est terriblement creux. Du début à la fin, on se demande même ce que Casse Noisette et les 4 Royaumes veut réellement nous raconter : une guerre entre royaumes ? L’amour d’une jeune fille pour sa mère qui tente alors d’aller de l’avant dans sa vie et grandir ? Rien de tout ça n’est très subtile, ni même intelligent et c’est justement là qu’il y a un vrai problème de fond.

Tout ce que souhaite Clara, c’est une clé. Une clé unique en son genre, celle qui ouvrira la boîte contenant l’inestimable cadeau que sa mère lui a laissé avant de mourir.
À la fête de fin d’année organisée par son parrain, Drosselmeyer, Clara découvre un fil d’or qui la conduit jusqu’à cette précieuse clé … mais celle-ci disparaît aussitôt dans un monde étrange et mystérieux. C’est dans ce monde parallèle que Clara va faire la connaissance d’un soldat nommé Phillip, d’une armée de souris, et des souverains de trois Royaumes : celui des Flocons de neige, celui des Fleurs et celui des Délices.
Pour retrouver cette clé et restaurer l’harmonie du monde, Clara et Phillip vont devoir affronter la tyrannique Mère Gingembre qui vit dans le quatrième Royaume, le plus sinistre d’entre tous…

Adapter le célèbre conte d’Hoffmann n’était probablement pas la tâche la plus aisée, notamment car l’histoire de son héroïne est toujours cousue de fil blanc et ne laisse alors jamais de place aux surprises et à l’émerveillement du spectateur. Casse Noisette et les 4 Royaumes se prend rapidement les pieds dans le tapis, dès que le film semble plus passer de temps à expliquer les choses qu’à réellement nous plonger dedans. Tout cela n’est pas sans rappeler le raté que fût Alice au Pays des Merveilles (2010) également chapeauté par Disney qui avait été un fiasco narratif total. Ici c’est la même chose et je me suis malheureusement ennuyé. Le film ne peut alors sortir de l’héritage laissé par Tchaïkovsky et son ballet dont une scène reste le seul emblème et finalement, le seul moment intéressant du film. Si une suite ne verra probablement pas le jour vu le flop du film au box office américain, je me demande cependant si Disney est réellement content du résultat car pour le coup, je dois avouer que je m’attendais à beaucoup mieux de leur part. Ici c’est un véritable fiasco, qui ne semble jamais être capable de se relever des erreurs qu’il fait. Reste alors son casting, plutôt sympathique mais qui ne parvient jamais à sauver le scénario du naufrage. Dommage.

Note : 3/10. En bref, un raté de Noël.


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