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Critiques Séries : Doctor Who (2005). Saison 11. Episode 9.

Publié le 05 décembre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Doctor Who (2005) // Saison 11. Episode 9. It Takes You Away.


Je trouve cette saison 11 de Doctor Who de plus en plus étrange car la série a un peu de mal à trouver un équilibre juste par moment. Mais cet épisode a beau être étrange, il est beau. Le nouveau showrunner de la série semble s’engager dans une direction d’autant plus intéressante. Cet épisode n’est pas sans faire écho à d’autres épisodes de la série (« Father’s Day », « Night Terrors », etc.). Tout cela combine ici de bons éléments pour un solide épisode. Plus que ça, cet épisode est même poignant, ce qui n’est pas sans faire écho aux débuts de la version 2005 de Doctor Who mais aussi au travail du showrunner sur Broadchurch notamment. Cet épisode a de quoi diviser, dans le sens où il n’est pas du tout le genre d’épisodes auxquels on a été habitué ces dernières années avec Steven Moffat mais il est tellement beau, que je n’ai pu m’empêcher de ressentir quelque chose. Quelque chose d’étrange qui m’a ému. Le premier arc de l’épisode se concentre sur une histoire qui peut ressembler à de l’horreur qui fait penser à une histoire de cabane dans les bois (et tout ce que cela peut induire par la suite). Mais avec l’aide d’un miroir magique (encore une référence intéressante mais cette fois-ci aux contes de fées). Et tout cela bascule alors l’épisode dans une dimension totalement différente, celle d’une médiation touchante sur le deuil et la solitude.

Les thématiques que Doctor Who explore cette année sont toutes plus intéressantes les unes que les autres même si tous les épisodes ne sont pas exempts de défauts. Je sais aussi que cette saison divise parmi les fans de la série car il n’y a pas vraiment de demi-mesure possible. C’est soit on aime, soit on aime pas. Le miroir est un portail vers une Anti-Zone ce qui rapproche alors à ce moment un peu plus cet épisode de Doctor Who. Cette histoire de forces cosmiques qui sont incompatibles avec notre univers n’est pas non plus la meilleure intrigue que la série ait dévoilé cette année mais je vois aussi ici une tentative de créer quelque chose de différent. Et la compréhension du Solitract est basée sur des histoires de chevet que la grand mère préférée du Doctor lui racontait quand elle ne pouvait pas dormir. Avec ce petit truc, Doctor Who replonge alors un peu plus dans ce qui était bien chez Moffat : savoir rassembler tous les publics et notamment les plus jeunes tout en conservant la narration parfois complexe. Le mélange est ici savoureux et bien équilibré, donnant enfin l’impression que la série a réussi quelque chose.

Note : 10/10. En bref, que demander de mieux…


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