Logique, donc, pour ce passionné de musique d’enchaîner par des études d’ingénieur du son. Ensuite de quitter Bordeaux pour Paris, où il co-écrit plusieurs bandes originales de pièces de théâtre, dont “Opium” de Cocteau. Gooz a accepté de répondre aux questions du blog : merci de l’attention.
A qui doit-on ton nom de scène ?
C’est comme ça que m’appellent mes amis depuis que j’ai dix ans. Je crois que c’est un mélange très revisité de mon nom de famille et de mon prénom.
Tu es Ingénieur de formation. Comment les sciences ont-elles rencontré la musique ?
Je suis ingénieur du son en effet, et la technique m’a permis de pouvoir produire tout seul ma musique. Je me suis construit du matériel d’enregistrement mais aussi mes propres synthés. J’adorais l’idée d’avoir quelque chose d’assez unique. D’ailleurs, je suis sur youtube un mec qui s’appelle « look mum no computer » et j’adore cet esprit DIY et totalement alternatif.
Es-tu principalement chanteur ? As-tu déjà travaillé dans d’autres projets ?
J’ai travaillé sur des projets de musique de pièces de théâtre. Après, j’ai monté un groupe qui s’appelait « Lost My Name ». Ce groupe a connu deux formations. Avec la deuxième, nous avons eu un certain succès, nous avons été assez suivi.Ca a été une expérience assez incroyable et très intense.
Je crois que je suis d’abord musicien mais j’aime trop la chanson pop, alors quand j’ai décidé de faire mon projet solo il m’a été naturel d’utiliser ma voix pour mes chansons.
J’ai vu au départ la voix comme un instrument au service de mes chansons mais j’ai découvert que c’était bien plus que cela, que l’émotion qui pouvait s’en dégager été assez incroyable, et qu’en plus (avec les paroles) on peut raconter quelque chose de nous même. C’est un univers avec des possibilités incroyables.
J’ai découvert tes projets grâce au titre Pendant que les champs brûlent : pourrais-tu me dire comment as-tu connu cette chanson ?
Bizarrement j’ai découvert ce morceau que très récemment, je cherchais une reprise à faire, et je voulais qu’elle soit encrée dans les années 90, car c’est à cette époque là que je me suis forgé mon oreille musicale. Au bout de la deuxième écoute, c’était évident, j’ai voulu travailler dessus.
Pour moi Niagara était un groupe assez festif voir un peu second degrés (avec les titres comme l’amour à la plage ou tchiki boum).
Mais ce qui m’intéresse dans ce morceau c’est l’univers très mélancolique et sensible de la chanteuse. Je sentais qu’il fallait que j’aille encore plus dans ce sens, dans quelque chose de très pur, très aérien.
Les années 90 influencent-elles ton jeu musical ?
Sans aucun doute oui. Les synthés, les chanteurs comme Daho, Daniel Darc, les groupes comme AHA, U2.
Que ressens-tu à travers ce titre ?
Il y a quelque chose de très mélancolique et très organique. Pour moi, les paroles me plongent dans une journée de fin d’été, il fait chaud, il y a du vent, mais c’est en fait une histoire d’amour dont on parle. Quelque chose qui a eu lieu, qui était très beau, mais qui s’est mal passé. Et cette fin d’été sonne aussi la fin de l’espoir que l’on pouvait avoir en cette histoire d’amour.
Tu as deux EP au compteur, et près de 50 concerts. Pourrais-tu me dire tes ressentis face à cette expérience ?
C’était une expérience incroyable et j’ai pourtant l’impression de tout reprendre à zéro.
Je suis très impatient de remonter sur scène même si j’ai aussi vraiment le trac.
Aurais-tu de futurs projets ? A quoi pourrait-on s’attendre ?
Il y a un EP qui se prépare et qui devrait sortir début 2019. Je suis très impatient et enthousiaste. Et je prépare aussi des concerts.
A quels événements pourra-t-on te retrouver ?
Il y a la sortie de L’EP, pour le reste rien n’est vraiment planifié. Mais ce qui est sûr, c’est que vous pourrez me retrouver en 2019.
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